Les plus belles déclarations de Mourinho

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Bizarrement, à l’heure où Chelsea s’est qualifié aux dépens du Paris-Saint-Germain en quart de finale de Champion’s League, la presse française ne parle que très peu du technicien portugais. Ce qui était loin d’être le cas avant cette double-confrontation, et même avant le match retour. Ce qu’il a réalisé mardi à Stamford Bridge avec les Blues est tout de même à saluer, qu’on apprécie ou non le Paris-Saint-Germain.

C’est pourquoi la rédaction de Les-Transferts a décidé de réparer cette injustice. Nous savons tous, bien évidemment, que José Mourinho est un adepte des petites piques lancées en conférences de presse. C’est pourquoi nous avons tenté de faire un Top 10 de ses plus belles déclarations. Tenté, car des classements recensant les phrases choc du lusitanien, on pourrait en réaliser des dizaines.

Monaco, vous dîtes?

Lors de son passage à l’Inter Milan, le Special One ne s’est pas fait que des amis. C’est notamment le cas de celui qui était alors directeur sportif de Catane : Pietro Lo Monaco. Les deux hommes ont eu une très grosse altercation. Evidemment, le sujet a été abordé par la presse italienne. Réponse du Mou.

Quant à Lo Monaco, je ne sais pas qui c’est. J’ai entendu parler du Bayern Munich (se dit Bayern Monaco en italien), du Grand Prix de Monaco, du moine tibétain (tibetano monaco en italien), et de la Principauté de Monaco. Rien d’autre.

Only God can be me

Pour sa première saison sur le banc du Real Madrid, José voit la vie en rose. Tous les problèmes qu’il pourra rencontrer avec son vestiaire et la presse espagnole sont encore bien loin. Pour lui, tout va bien. C’est donc qu’il est béni de Dieu. Et il a sa manière à lui de le dire : avec toute la modestie qu’on lui connaît.

Dieu doit penser que je suis un mec génial, sinon, il ne me donnerait pas autant. J’ai une famille incroyable, je travaille où j’ai toujours rêvé de bosser. S’il m’a autant donné, c’est parce qu’il doit trouver que je le mérite.

 

En mode cuistot

Le désormais Happy One est quelqu’un qui a le sens de la formule. Ici, nous sommes en 2007, et Chelsea vient de s’incliner en Ligue des Champions face à Rosenborg. Lampard, Ballack, Carvalho ou encore Drogba manquaient à l’appel, blessés. Le manager des Blues donne son explication à lui de la défaite des Blues.

Omelettes, oeufs. Pas d’oeufs, pas d’omelettes. Et cela dépend de la qualité des oeufs au supermarché. Il y en a de première, de deuxième et de troisième qualité, certains sont plus chers que les autres et vous donnent de meilleurs omelettes. Quand les oeufs de première qualité ne sont pas disponibles, vous avez un problème.

Wenger, la stratégie de l’échec

Il y a un peu plus d’un mois, Arsène Wenger célébrait son 1000e match officiel en tant qu’entraîneur des Gunners d’Arsenal. Match qui l’opposait au Chelsea de José Mourinho. Mais entre les deux entraîneurs, la bataille a eu lieu durant toute la semaine précédant la rencontre. Et au jeu des petites phrases assassines, difficile de rivaliser avec  le Portugais. Comme sur le terrain, au final (victoire 6 – 0 des Blues).

C’est un spécialiste de l’échec, pas moi. S’il a raison et que j’ai peur d’échouer, c’est parce que ça m’est rarement arrivé. Peut-être qu’il a raison, mais peut-être que je n’ai pas l’habitude d’échouer. La vérité, c’est que lui est un spécialiste. Huit ans sans le moindre trophée, ça c’est un échec. Si ça m’arrivait à Chelsea, je quitterais Londres et je ne reviendrais pas.

Wenger le voyeur

Et la rivalité entre les deux hommes ne date pas d’hier. Voici ce qu’il déclarait à propos de l’Alsacien lors de son premier passage à Chelsea.

Wenger a un réel problème avec nous, et je pense qu’il est ce que vous appelez en Angleterre un voyeur. C’est quelqu’un qui aime regarder les autres. Il y a des gens qui chez eux, ont un gros télescope pointé vers les maisons des autres, et qui regardent ce qui s’y passe. Wenger est très certainement l’un d’entre eux. Et c’est une maladie.

Papy Eto’o

Au mois de février dernier, le manager du club londonien s’est longuement confié aux caméras de Canal +. Et en off, il a également pas mal balancé aux journalistes de la chaîne, concernant ses joueurs. Le premier a en prendre pour son grade, c’est Samuel Eto’o. Moyen quand même, quand on saisit la référence du Mou.

Eto’o ? Il a 32 ans. Peut-être 35 même, qui sait ?

José-perchiste

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y avait de l’eau dans le gaz, lorsque Mourinho a quitté le Real l’été dernier. Que ça soit avec les supporters, les joueurs ou les dirigeants du club. Les résultats du Mou sont mis en cause. Mais ce dernier a son explication quant à ce phénomène.

Si je suis autant critiqué c’est de ma faute. J’ai mal habitué les gens. J’ai mis la barre trop haut en gagnant trop partout ou je suis passé.

Benzema, chat de chasse

Toujours lorsqu’il était au Real. Si le lusitanien a pu se satisfaire du rendement offert par son compatriote Cristiano Ronaldo, on ne peut pas en dire de même concernant Karim Benzema. Notamment lors de la première année du Portugais sur le banc madrilène. Il n’a d’ailleurs pas cherché à le cacher, lorsque la presse l’a questionné au sujet de l’international tricolore.

Si tu vas avec un bon chien, tu chasses plus. Si tu vas avec un chat, tu chasses moins mais tu chasses quand même.

 

Le beau melon Sinclair

Les jeunes joueurs sont un peu comme des melons. C’est seulement quand vous l’ouvrez et que vous le goûtez que vous êtes sûr à 100% que le melon est bon. Parfois vous avez des beaux melons mais qui ne sont pas très bons au goût, parfois vous avez des melons qui ne sont pas très beaux et quand vous les ouvrez, le goût est fantastique. Le football chez les jeunes est une chose, le football chez les pros en est une autre. La barrière est difficile à franchir et ils ont besoin de jouer et de s’entraîner avec nous pour que le melon prenne du goût. La façon dont Scott Sinclair a joué contre Arsenal et Manchester United, par exemple. On sait à quel melon on a affaire.

Un homme qui dort mal

Cette déclaration intervient à peu près au même moment que ce qu’a déclaré Mourinho pour les eux, et fait référence au même problème : la cascade de blessés chez les Blues. Là encore, l’entraîneur nous fait partager son sens de la formule sur-développé.

C’est comme d’avoir une couverture trop petite pour le lit. Vous tirez la couette pour garder votre poitrine au chaud, et vos pieds dépassent. Vous ne pouvez pas acheter une couette plus grande parce que le supermarché est fermé. Mais je suis content car la couette est en cashemire. Ce n’est pas une couette ordinaire.