La situation critique de Bordeaux fait l’objet d’une critique acerbe ; Obraniak appelle à une refonte stratégique.
Alors que les Girondins de Bordeaux traversent une période difficile, occupant actuellement la 14e place de la Ligue 2, l’ancien joueur Ludovic Obraniak a pris la parole pour critiquer la direction du club. Obraniak, qui a joué pour Bordeaux pendant deux saisons et demie et a contribué à l’obtention de la Coupe de France en 2013, conserve un lien émotionnel fort avec le club. Aujourd’hui, en tant que consultant pour Prime Video, il partage régulièrement son point de vue sur la situation difficile de Bordeaux.
Lors d’une récente apparition dans l’émission Talk Girondins sur WebGirondins, Obraniak n’a pas hésité à aborder les problèmes sous-jacents qui affectent la gouvernance et la direction du club. Ses commentaires dressent un bilan sévère de la situation actuelle, attirant l’attention sur le manque de cohésion et de planification stratégique au sein de la direction du club.
Nous avons récemment mis en lumière les difficultés financières du club girondin, qui a accumulé un déficit colossal de 40 millions d’euros, qui pourrait atteindre 50 millions d’euros à la fin de la saison.
“Il faut être assez clair : Gérard Lopez (président) ne sort du bois que quand c’est vraiment le feu. Il est sorti pour défendre Albert Riera dans un moment où c’était compliqué. Thomas Jacquemier (directeur général délégué), qui est quelqu’un de très intéressant, fait plus pour la gestion générale du club que pour la gestion sportive.”
“le club ne peut plus continuer à vivre comme ça”
“Qui s’occupe de faire le lien entre le centre de formation, les pros et le propriétaire ? Il n’y a pas de lien ! Et Admar Lopes (directeur sportif), au lieu de fédérer, il divise […] Il faudra mettre un coup de cutter dans la masse salariale, le club ne peut plus continuer à vivre comme ça.”
“Il ne faut pas se leurrer, aujourd’hui on (Bordeaux) ressemble de plus en plus à Sochaux. J’ai l’impression que c’est l’alerte rouge. L’investissement du président que je pensais sincère, sera-t-il au-delà des simples mots. Il a été présent économiquement l’an dernier. Sera-t-il encore là et pour quoi faire ? On a besoin d’une vision à plus long terme.”
Les commentaires d’Obraniak mettent en lumière les préoccupations profondes des supporters de Bordeaux et de la communauté du football dans son ensemble. Les parallèles établis entre Bordeaux et Sochaux, un club qui a connu sa part de difficultés ces dernières années, soulignent l’urgence d’une action décisive et d’une planification stratégique pour remettre Bordeaux sur la bonne voie.
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