Racisme : Benoît Pedretti répond à Habib Beye

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Benoît Pedretti répond à Habib Beye
Benoît Pedretti répond à Habib Beye ©IMAGO

La 10ème journée de National a été marquée par des actes de racisme dénoncés par Habib Beye. Benoît Pedretti, quant à lui, joue la prudence. 

La réponse sèche de Benoît Pedretti

En marge du match nul hier soir (1-1) entre le Red Star et Nancy, des cris de singes et des imitations de primates ont été dirigés à l’encontre de trois joueurs du Red Star. Ces actes racistes ont été dénoncés à juste titre par l’entraîneur du Red Star, Habib Beye, lors de la conférence de presse d’après-match. 

Benoît Pedretti, ancien partenaire de Beye et entraîneur de l’AS Nancy Lorraine, est revenu sur ces “accusations”. Agacés par cette prise de parole, l’ancien international français remet en cause la véracité des propos de Habib Beye ainsi que les statuts différents que peuvent avoir aujourd’hui les deux anciens coéquipiers.

Déçu de ne pas avoir été prévenu en amont des accusations, Benoît Pedretti précise qu’il faut des preuves tangibles pour être pris pour cible ouvertement par une personnalité aussi publique et influente qu’Habib Beye. 

“Ce n’est pas parce qu’on est Nancy et que je suis ‘seulement’ Benoît Pedretti qu’on va faire petit bras face au grand Red Star et à monsieur Habib Beye. “

Benoit Pedretti

Enfin, l’entraîneur nancéien glisse tout de même dans sa prise de parole que si les caméras et autres micros prouvent ces actes diffamatoires, les coupables ne seront plus admis au stade. Mais Pedretti veut prendre le temps d’en discuter “tranquillement” et de prendre les sanctions qu’il faudra. 

Prise de parole complète de Benoît Pedretti

“ Habib est venu me dire qu’il y a eu des cris de singes dans les tribunes. Je peux en parler vu que c’est déjà sorti dans L’Équipe. Il a tellement de notoriété qu’il décide de ce qu’il veut. Dans un premier temps, je n’ai pas vu ces cris de singe. Ça, c’est une première chose. En tout cas, on va tout faire, nous le club, pour revisionner les images et pour vérifier. Parce que c’est bien beau d’accuser, mais il faut accuser avec des preuves ! Et si les preuves sont prouvées et qu’il y a des personnes chez nous à Nancy qui ont fait des cris de singes, on ne veut plus les voir dans un stade. Quand on aura les images et qu’on pourra analyser, on aura le temps de discuter tranquillement et de prendre les sanctions qu’il faudra. Ce n’est pas parce qu’on est Nancy et que je suis ‘seulement’ Benoît Pedretti qu’on va faire petit bras face au grand Red Star et à monsieur Habib Beye. »