Pointé du doigt par les fans de football pour des investissements plus que douteux combiné à des résultats plus que moyens, Chelsea semble renaître peu à peu sous Pochettino
Un jeu offensif assumé
Personne ne semble pouvoir arrêter la folie des transferts chez les actionnaires américains des Blues. Encore cet été, Chelsea a dépensé sur le marché pas loin de 460 millions d’euros par s’attacher les services de Nkunku, Palmer, Jackson, Caicedo ou encore des Français Ugochukwu et Gusto. Digne d’une carrière FC24, les dirigeants londoniens ont offert à leur club une palette de joueurs de grandes qualités qui dépasse l’entendement. En plus de ces nombreux joueurs, Chelsea s’est aussi paré d’un nouveau staff technique en ayant nommé Mauricio Pochettino à la tête du club anglais. Mais les premiers résultats étaient loin d’être satisfaisants, surtout au vu de la qualité de l’effectif.
Cependant, depuis quelques matchs, on retrouve un Chelsea dangereux et ultra-offensif, à l’image des précédentes rencontres en Premier League. Outre la victoire contre Tottenham (4-1) qui était réduit à neuf et en proie à de nombreux blessures, les Blues ont tenu tête à Manchester City (4-4) ainsi qu’à Arsenal (2-2), deux favoris au titre. Un temps positionné dans l’habituel 3-4-2-1 de Pochettino, le tacticien argentin a revu ses plans quant aux mauvaises prestations de l’équipe avant de passer dans à 4-2-3-1 ou 4-3-3 vers la mi-septembre. Depuis ce changement, Chelsea enregistre un bilan de trois victoires, trois matchs nuls et deux défaites (contre Aston Villa et Brentford).
Encore loin des attentes qu’on pourrait avoir pour un cador de la Premier League, les Londoniens semblent enfin avoir trouvé leur style de jeu sous la patte Pochettino : toujours attaquer !
Une défense encore trop fébrile
Malgré la force offensive grandissante de Chelsea, la fragilité défensive, elle, persiste. D’une part, les blessures de joueurs majeures en défense fragilisent l’équipe. Chillwell, Chalobah, Fofana, ou encore Badiashile, tous sont abonnés au banc de l’infirmerie du club. Par conséquent, les possibilités sont limitées dans la concurrence prônée par l’entraineur argentin. Néanmoins, les joueurs dits “remplaçants” ont le niveau de jouer dans presque tous les clubs européens, signe d’une grande qualité. Il y a donc un véritable chantier à entreprendre pour redonner à Chelsea la solidité qu’on lui connait.
