Espagne : Luis Rubiales face à une lourde sentence

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Hermoso / Rubiales @xNoexLlamasx/xSPPx
Hermoso / Rubiales @xNoexLlamasx/xSPPx

Réquisitoire de deux ans et demi de prison pour le baiser non-consensuel

L’affaire Luis Rubiales, ancien président de la fédération espagnole de football, continue de défrayer la chronique. Après avoir été contraint à la démission et frappé d’une suspension de trois ans de toutes fonctions liées au football, suite à un incident survenu lors de la Coupe du monde féminine 2023, les développements judiciaires se poursuivent. Un mandat d’arrêt est émis à son encontre dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent, amplifiant ainsi les tourments judiciaires qui pèsent sur cet homme autrefois influent dans le monde du football espagnol.

Les dernières réquisitions judiciaires

Selon les informations relayées par Marca, le parquet a requis une peine de deux ans et demi de prison à l’encontre de Luis Rubiales, principalement pour le baiser non-consensuel donné à la joueuse Jenni Hermoso. Cette demande fait écho à un précédent jugement, soulignant la gravité de l’incident et l’impact qu’il a eu sur la victime ainsi que sur l’opinion publique. Mais les réquisitions ne s’arrêtent pas là.

Le tribunal national est également saisi de la demande d’une peine d’un an et demi de prison à l’encontre de plusieurs autres personnalités liées au monde du football. Parmi elles, figurent l’ancien sélectionneur Jorge Vilda, l’ancien directeur marketing Ruben Rivera, ainsi que celui de l’équipe masculine Albert Luque. Ces réquisitions témoignent de l’étendue des responsabilités dans cette affaire et de la volonté des autorités judiciaires de sanctionner sévèrement les comportements répréhensibles.

Des mesures restrictives supplémentaires

Outre les peines de prison requises, le procureur a également sollicité du tribunal l’interdiction formelle pour Luis Rubiales d’exercer toute activité professionnelle dans le domaine sportif pendant la durée de sa peine. Cette mesure vise à garantir une forme de rétribution pour les actes commis, tout en empêchant l’individu concerné de bénéficier d’une quelconque immunité de par son statut antérieur.

En outre, une interdiction de communiquer ou d’approcher à moins de 200 mètres Jenni Hermoso pendant une période de quatre ans est également demandée. Cette disposition vise à assurer la sécurité et le bien-être de la victime, ainsi qu’à dissuader toute tentative de harcèlement ou de pression indues.