Anecdotes de la Coupe du monde: La main de Dieu de Maradona en 1986 đŸ‡ŠđŸ‡·

par

1986 Hand of God
© IMAGO / ANP

Angleterre – Argentine. Quarts de finale. C’est sans doute l’une des histoires les plus fameuses de la Coupe du Monde
 Il s’agissait d’un seul homme : Diego Maradona

Ce fut un moment sportif immortalisĂ© dans le temps, un moment qui suscite des Ă©motions fortes et opposĂ©es chez les supporters concernĂ©s. On en est au point oĂč le ballon impliquĂ© dans cet Ă©vĂ©nement a Ă©tĂ© vendu aux enchĂšres pour 3,3 millions de dollars amĂ©ricains.

C’est le quart de finale de la Coupe du monde 1986, et l’Argentine est Ă  l’attaque. Alors que le ballon est jouĂ© dans la boĂźte, le milieu de terrain anglais Steve Hodge tente de dĂ©gager le ballon, mais celui-ci est dirigĂ© haut vers le gardien de but anglais.

La lĂ©gende du football argentin Diego Maradona, qui mesure 165 cm, s’est lancĂ©e dans une course 50/50 pour gagner le ballon contre le gardien de but. La balle a fini au fond des filets. Mais comment?

Au dĂ©but, il semblait que Maradona avait fait une tĂȘte sur le ballon, mais sur le replay du but, il Ă©tait clair qu’il avait utilisĂ© sa main pour marquer le but.

Quatre minutes aprĂšs le premier but, Maradona emmĂšne Ă  lui seul son Ă©quipe en demi-finale de la Coupe du monde avec un but qui a Ă©tĂ© Ă©lu “but du siĂšcle”. Le petit Argentin s’empare du ballon et, Ă  la vitesse de l’éclair, Ă©vite toute la dĂ©fense anglaise et le gardien de but, et glisse doucement le ballon dans le but.

L’objectif s’inscrit Ă©galement dans le contexte politique des annĂ©es 1980 – il est souvent prĂ©sentĂ© comme la revanche de l’Argentine aprĂšs la guerre des Malouines de 1982, au cours de laquelle le Royaume-Uni a envoyĂ© une force opĂ©rationnelle militaire Ă  9 000 km de lĂ , de l’autre cĂŽtĂ© de l’Atlantique, pour dĂ©fendre une petite Ăźle contre l’Argentine, dans ce qui Ă©tait un acte d’impĂ©rialisme colonial de la part du Premier ministre Margaret Thatcher.

La perte de la guerre au profit des Britanniques a nourri le ressentiment du peuple argentin, comme l’a dit Maradona :

“D’une certaine maniĂšre, nous avons rendu les joueurs anglais responsables de tout ce qui s’était passĂ©, de tout ce que le peuple argentin avait souffert
 nous dĂ©fendions notre drapeau, les enfants morts, les survivants.”