Après une décennie de rêve, la décision est finalement tombée cette semaine. Elle a été annoncée par le président de Montpellier Laurent Nicollin. Le projet du nouveau stade est définitivement enterré.
Elle est brutale mais réelle. La décision est prise après une longue attente et ne changera pas. Montpellier ne va pas déménager dans un nouveau stade. Le club restera dans son quartier de la Paillade et dans son stade de la Mosson dont la rénovation est prévue pour prochainement.
« C’est définitivement fini », a déclaré Laurent Nicollin dans un entretien accordé à Midi Libre. « À un moment donné, j’en ai assez chié la saison dernière. Ça a été compliqué pour moi sur beaucoup de plans, physique et mental. J’ai 52 ans, je ne vais pas mourir au bord d’un terrain de foot »
Quel impact sur l’avenir du club ?
La sortie du président Nicollin a mis la lumière sur un certain nombre de faits ayant conduit à cette décision. Après l’élection d’un nouveau maire à Montpellier qui a porté un premier grand coup au projet de construction du stade Louis Nicollin, la Banque des territoires a changé sa position quant à sa participation au projet. « Au moment où toutes les planètes s’alignent du côté de Pérols, la Banque des territoires nous informe qu’elle ne nous suit plus à hauteur de 100 millions d’euros », a confié Laurent Nicollin.
Cette situation a suscité des inquiétudes chez le dirigeant montpelliérain sur l’avenir de l’actuel 4e de Ligue 2. « On ne s’est pas levé un matin en disant qu’on allait faire un stade. C’était vital et c’est vital pour le club, surtout avec les droits TV en moins. Si on avait le nouveau stade, on aurait des retombées financières et je ne serais pas obligé de vendre des joueurs en janvier. Au contraire, j’aurais de l’argent pour recruter, ce qui n’est pas le cas. »
Tout est dit. Les Montpelliérains ont tiré un trait sur le projet du stade Louis-Nicollin.
