Vinícius Jr. réclame un salaire équivalent à celui de Mbappé au Real Madrid. Les négociations sont tendues, l’avenir reste flou.
Vinícius Júnior, figure offensive du Real Madrid, se retrouve au cœur d’une négociation salariale tendue. L’ailier brésilien, sous contrat jusqu’en juin 2027, souhaite un ajustement significatif de ses émoluments. À ce jour, il perçoit environ 15 millions d’euros nets par saison, selon les informations de Mundo Deportivo.
Ce montant, bien qu’élevé, reste inférieur à celui de Kylian Mbappé, récemment arrivé au club. L’international français touche 23 millions nets par saison, sans compter une prime à la signature de 40 millions d’euros, répartie sur cinq ans.
Le poids du contrat de Mbappé sur les équilibres internes
L’arrivée de Mbappé a profondément modifié la hiérarchie salariale à Madrid. Le club a consenti à un effort financier considérable pour attirer la star parisienne. Vinícius, conscient de son rôle majeur ces dernières saisons, demande à être traité à égalité.
Mais la direction madrilène hésite à accéder à ses exigences. Plusieurs facteurs expliquent cette réserve. D’une part, les performances de Vinícius en 2024-2025 ont connu un léger recul. En 58 matchs, il a inscrit 20 buts toutes compétitions confondues. Un total bien inférieur aux 44 buts de Mbappé, sacré Soulier d’or.
D’autre part, le risque d’un déséquilibre salarial menace l’harmonie du vestiaire. Offrir à Vinícius un salaire équivalent à celui de Mbappé pourrait ouvrir la voie à d’autres revendications au sein de l’effectif.
Une clause libératoire dissuasive mais un avenir incertain
Le Real Madrid a inclus dans le contrat de Vinícius une clause libératoire d’un milliard d’euros. Un montant astronomique qui rend pratiquement toute opération de transfert impossible. Toutefois, en interne, le club ne ferme pas la porte à une vente si une offre « exceptionnelle » devait être formulée.
Des clubs de Premier League et du Golfe persique surveillent la situation. Mais jusqu’à présent, aucune approche concrète n’a été signalée. Madrid reste en position de force contractuelle. Néanmoins, une prolongation avec revalorisation modérée semble aujourd’hui la solution la plus réaliste.
