Donald Trump menace de délocaliser certains matches de la Coupe du monde 2026 aux États-Unis pour des raisons de sécurité.
Alors que l’Amérique du Nord se prépare à accueillir la Coupe du monde 2026, Donald Trump a ravivé la polémique. Lors d’un point-presse organisé dans le Bureau ovale, le président américain a annoncé que certains matches prévus dans des villes qu’il juge « dangereuses » pourraient être déplacés.
Des villes américaines pointées du doigt
Donald Trump a notamment cité Seattle, San Francisco et Chicago. Selon lui, ces métropoles ne garantiraient pas les conditions de sécurité nécessaires pour un événement d’une telle ampleur. Il accuse leurs dirigeants locaux d’être « des extrémistes de gauche » incapables d’assurer un climat sûr.
Le président a insisté sur sa volonté de placer la sécurité des spectateurs et des joueurs au premier plan. « Nous allons nous assurer que ces matches puissent se dérouler dans des conditions sûres », a-t-il déclaré. Donald Trump a également précisé que des ajustements de calendrier pourraient être envisagés si certaines rencontres devaient être relocalisées.
Une menace directe pour Seattle, San Francisco et Chicago
Chicago, pourtant candidate historique à l’accueil de grands événements sportifs, a été explicitement mentionnée. « Très bientôt, nous irons à Chicago. Ce sera sûr pour la Coupe du monde. Si je pense que ce n’est pas sûr, nous déménagerons dans une autre ville », a martelé le président américain.
La Coupe du monde 2026 sera la première édition à 48 équipes et se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique. L’organisation logistique et sécuritaire d’un tel événement est déjà considérée comme un défi colossal. Les propos de Donald Trump interviennent alors que la FIFA et les villes hôtes finalisent leurs préparatifs.
Ces déclarations interviennent dans un contexte politique tendu aux États-Unis. La question de la sécurité dans les grandes villes américaines est régulièrement utilisée comme argument politique. Les critiques estiment que cette sortie de Donald Trump vise autant à mobiliser son électorat qu’à influencer l’organisation du Mondial.














