Depuis quelques années on entend beaucoup parler des finances des clubs professionnels pas toujours au beau fixe et qui bien souvent plongent certains clubs dans l’oubli.
De nombreuses équipes ont quitté le monde pro de cette façon comme les Chamois Niortais, le Nîmes Olympique, les Girondiuns de Bordeaux ou encore plus récemment l’AC Ajaccio.
Néanmoins, les soucis de trésorerie n’existent pas qu’à ce niveau. En effet, dans le football amateur, là aussi les clubs se permettent certaines dérives et mettent en danger toute une structure.
D’ailleurs, plusieurs clubs de National 1, 2 et 3 cet été ont été rétrogradés administrativement. Certains avaient fait appel et n’ont pas obtenu gain de cause comme Marignane et d’autres ont pu être repêchés comme Beauvais.
L’étrange cas Beauvais
Seul hic, l’histoire n’est pas finie pour le club de l’Oise puisque Romain Molina a révélé sur ses réseaux sociaux au grand jour la mauvaise gestion du club.
Malgré un communiqué du club picard annonçant qu’il porterait plainte contre Romain Molina, ce dernier insiste en publiant certains documents et en assurant que des joueurs ne sont plus payés.
Ceux-ci évoquent notamment des « franchises » payées à des tiers en plus d’une base « fixe ». Une façon de procéder qui l’incite à évoquer l’URSSAF ou encore l’UNFP.
A noter que l’assemblée générale (houleuse) du club aurait débouché sur l’élection d’un nouveau président, Guillaume Roy, mais ce dernier attendrait « un scrutin plus clair », selon France 3 région.
La saison dernière, ce dernier avait déjà sauvé le club, en injectant 250 000 euros.
Pour l’ASBO, « M. Molina se fait le relais d’un agent de joueurs insatisfait du non-règlement de sa facture. »
L’énorme trou financier de Saint-Omer !
D’autres clubs à un niveau moins élevée serait aussi dans l’oeil du cyclone. C’est le cas de l’US Pays de Saint-Omer qui évolue en Régional 1.
Molina relaie l’information de la Voix du Nord où on peut lire que le club fait face à « un déficit de 150 000 euros sur un budget global de 600 000 euros. »
Une grande partie de cette dette (environ 70 000 euros) viendrait de son équipementier (ballons, survêtements, maillots, etc.) et des salaires, notamment des éducateurs qui ont procédé à une grève de deux semaines.
La « folie des grandeurs » écrit Molina et on ne peut pas dire qu’il se trompe quand on sait que des clubs de district suivent le même chemin.
Rappelons que les premiers qui peuvent pâtir de ces gestions sont les jeunes licenciés passionnés.
Reste à savoir ce qu’en pense la fédération désormais.
Comprenez vous ces pratiques malgré la situation économique du pays ?
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