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OM : Roberto De Zerbi assume, « J’ai commis des erreurs »

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OM : Roberto De Zerbi assume, "J'ai commis des erreurs"
Roberto De Zerbi ©Alamy

Après sa frustrante défaite au Portugal en Ligue des Champions, l’OM se prépare à affronter Lens en Ligue ce week-end. En marge de cette rencontre l’entraîneur olympien a tenu à s’expliquer sur la dramatique seconde période vécue à Lisbonne.

Battus ce mercredi en Ligue des Champions par le Sporting CP, l’OM et Roberto De Zerbi reprennent le chemin du boulot. Ce samedi, Marseille affronte Lens lors de la 9e journée de Ligue 1. Une rencontre qui s’annonce comme un choc que les Marseillais ne peuvent pas aborder sans avoir évacué la frustration de Lisbonne.

Réduits à 10 après l’exclusion d’Emerson Palmieri peu avant la mi-temps, les Phocéens ont fini par céder leur avantage et perdre le match. Après la rencontre, Roberto De Zerbi a surtout été pointé du doigt comme premier responsable de la défaite. Ses choix tactiques, notamment la sortie de Greenwood, ont fait l’objet de critiques virulentes.

Les explications de De Zerbi

Ce vendredi lors de sa conférence de presse avant le match de Lens, l’Italien a tenu à clarifier un certain nombre de points. « J’explique ma vision. Si on part du fait qu’il y avait cinq équipes qui ont joué avec un joueur de moins lors de cette journée de C1. Le PSG et Leverkusen, qui se sont affrontés. L’Olympiakos a joué à 10 contre le Barça, ils ont encaissé six buts. Naples contre le PSV, ils ont prix six buts. L’Ajax a pris cinq buts. Nous, on a passé une période à 10 et on a perdu 2-1 » a exposé Roberto De Zerbi pour tenter de dédramatiser la situation .

« J’avais déjà cette expérience face à l’OL. Greenwood avait eu du mal en pointe face à l’OL l’an dernier quand on avait été à 10. J’ai enlevé Vermeeren pour Egan Riley parce qu’il donne de la qualité, il donne du poids. Mais on n’a pas fait ce qu’on voulait, j’attendais qu’on soit plus haut. Je n’ai pas réussi à me faire comprendre entre les deux périodes. Je ne voulais pas d’une équipe aussi basse. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. »

« J’ai aussi entendu des choses fausses, comme quoi je parle toujours de courage. Quand Greenwood est sorti, on avait encore 2 attaquants. Weah n’est pas un piston comme Clauss, il est plus offensif. J’aime attaquer, je voudrais remporter tous les matchs 5-0. Au-delà d’être ambitieux et courageux, il faut aussi avoir de l’humilité, on a joué à 10. »

Le mea culpa de Roberto De Zerbi

Malgré ses explications, l’entraîneur marseillais reconnaît s’être trompé d’objectif lors de la 2e période. « En première période, il n’y avait que l’OM sur le terrain, il y avait des sifflets adverses. Le match a changé pour une légèreté d’Emerson. Je ne voulais pas qu’on défende uniquement », assume le coach.

« Contre le PSG et on était tous heureux, j’avais dit que je n’étais pas content de la seconde période. Ce n’est pas le problème du match de Lisbonne. On est encore trop attaché au résultat partiel du match. C’est la marge de progression. Il faut faire des analyses honnêtes. Je ne suis pas infaillible, je fais des erreurs. Quand je le fais, je lève la main et je dis que c’est de ma faute. J’aimerais rejouer ce match. Le Sporting a eu 3 occasions en deuxième période. Il n’y a pas eu énormément de danger mais on était trop bas. C’est peut-être de ma faute », reconnaît-il.

De Zerbi optimiste pour la suite

Considérant cette défaite comme une leçon, l’ancien entraîneur de Brighton veut rester positif pour son équipe. Il invite les supporters de l’OM à plus considérer la première mi-temps à Lisbonne que la deuxième. « Je m’attends à ce qu’on joue de la meilleure des manières (contre Lens). Les supporters ne doivent pas être triste ou déçu du match contre le Sporting. Dans la défaite, ça nous a tous fait mal, on aurait pu faire mieux mais les supporters doivent penser à la première période. »

« La deuxième n’a pas été un match de foot. La première période a donné beaucoup de réponses positives. Il faut être concentré sur l’équilibre, que tout ne soit pas rose quand on gagne. Contre le PSG, la deuxième période a été dans la souffrance. On l’évalue de façon négative face au Sporting mais ça ne change pas mon analyse du match. »

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