L’Olympique de Marseille joue son avenir en Ligue des champions. De Zerbi, Longoria, Rabiot : tout pourrait basculer sans qualification.
Le calendrier s’alourdit. Les enjeux explosent. L’Olympique de Marseille s’avance vers les cinq matchs les plus cruciaux de la saison. Troisièmes du classement, les Phocéens ne comptent que deux points d’avance sur la sixième place. La qualification pour la Ligue des champions devient impérative.
Le projet De Zerbi sous pression
Depuis son arrivée, Roberto De Zerbi incarne le renouveau stratégique de l’OM. Un projet sur trois ans a été construit autour de lui. Il repose sur un football exigeant, technique, et tourné vers l’Europe. Sans C1, ce projet vacillerait. Les bases établies ces derniers mois s’effondreraient.
Medhi Benatia lance l’alerte : “Ce serait une catastrophe”
Dans un entretien accordé au quotidien La Provence, Medhi Benatia, directeur sportif du club, a exposé la gravité de la situation. Ses mots sont lourds de conséquences. Il évoque un « scénario noir » avec l’éviction possible de Pablo Longoria, président de l’OM. Les départs du coach et de certains joueurs sont également envisagés.
“Sans la Ligue des champions, ce serait une catastrophe”, déclare-t-il sans détour.
L’ancien international marocain ne se voile pas la face. Il rappelle que les droits TV européens, combinés aux dépenses élevées du club, constituent un équilibre fragile. Sans les revenus de la C1, la stabilité économique serait menacée. Il insiste sur l’implication nécessaire de chacun. Même les joueurs sous contrat ne sont pas à l’abri des conséquences d’un échec.
Un effectif taillé pour la C1, un risque financier majeur
L’OM a consenti des efforts importants sur le marché des transferts. Les salaires ont été revus à la hausse. Les investissements ont été réalisés dans une optique de qualification. Faute d’atteindre l’objectif, les finances du club seront en péril.
Benatia le martèle : “Je demande à tous les gens du club de faire un petit plus.” Le message est clair. L’OM doit se battre sur tous les fronts. Du terrain aux coulisses, personne ne peut se permettre de relâchement.
