L’ancien entraîneur Pierre Sage attend toujours ses indemnités de licenciement de l’OL. Le club traverse une crise financière majeure.
Depuis son départ de l’Olympique Lyonnais en janvier, Pierre Sage n’a toujours pas perçu ses indemnités de licenciement. Son éviction, annoncée officiellement le 28 janvier 2025, s’est accompagnée de celle de l’ensemble de son staff. Pourtant, aucun paiement n’a été effectué à ce jour.
D’après les informations rapportées par Le Progrès, ni Sage ni ses adjoints n’ont reçu le moindre versement. La situation s’étend même à plusieurs prestataires externes, également laissés pour compte. Une dérive inquiétante qui fragilise encore davantage la crédibilité du club rhodanien.
Une gouvernance financière de plus en plus contestée
John Textor, propriétaire de l’OL, reste silencieux face à ces accusations. Cette opacité suscite de vives critiques. Le modèle économique mis en place depuis son arrivée sème le doute au sein des instances françaises.
La Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) surveille de près la santé financière du club. L’absence de règlement des dettes contractuelles pourrait aggraver sa position. Une qualification européenne, en particulier en Ligue des Champions, devient essentielle pour restaurer les équilibres budgétaires.
Des prestataires non payés : une image dégradée
L’OL ne doit pas uniquement de l’argent à ses anciens entraîneurs. Selon Le Progrès, des sociétés prestataires attendent également leurs paiements depuis plusieurs mois. Cela inclut des fournisseurs d’équipements, de services techniques ou logistiques.
Ces retards nuisent à l’image de marque de l’institution lyonnaise. Ils fragilisent aussi les relations commerciales, essentielles à la vie d’un club professionnel. Certains partenaires envisagent désormais de rompre leurs collaborations avec l’OL.
Une Ligue des Champions comme planche de salut
Sur le plan sportif, l’Olympique Lyonnais joue gros. À quatre journées de la fin du championnat, le club pointe à la sixième place, deux points derrière Lille, quatrième. Seule la quatrième position garantit une participation en Ligue des Champions.
Une qualification pourrait générer une entrée d’argent estimée à plus de 30 millions d’euros. Une manne indispensable pour éponger une partie des dettes actuelles. Sans cela, la DNCG pourrait imposer des sanctions.
