L’Olympique Lyonnais risque la relégation en Ligue 2 après la décision de la DNCG. Qui pour le remplacer en Ligue 1 ?
L’Olympique Lyonnais, monument du championnat hexagonal, est sous la menace d’une relégation administrative en Ligue 2. Une décision de la DNCG, révélée mardi soir, bouleverse les équilibres établis. Malgré l’optimisme affiché par John Textor à sa sortie d’audition, le couperet est tombé. La DNCG a estimé que le dossier financier présenté par le club n’offrait pas de garanties suffisantes.
Un basculement historique pour le football français
Si cette relégation se confirme, l’OL quitterait l’élite pour la première fois depuis 1989. Ce scénario provoquerait un séisme sportif et économique dans le paysage footballistique français.
Or, au-delà du choc émotionnel pour les supporters et les acteurs du football, une question cruciale émerge : qui récupérerait la place vacante en Ligue 1 ?
Le Stade de Reims en pole position selon la réglementation
La réponse se trouve dans l’article 520 du règlement des compétitions sportives établi par la LFP. Ce dernier prévoit que, en cas de rétrogradation administrative d’un club de Ligue 1, le club ayant perdu le barrage de maintien bénéficie d’un droit de priorité pour intégrer l’élite, sous réserve qu’il réponde aux exigences de la DNCG.
Dans ce cas précis, le Stade de Reims, battu lors des barrages, deviendrait le premier candidat légitime à la montée. Une promotion inespérée pour les Champenois, qui verraient leur horizon s’éclaircir de manière spectaculaire après une saison contrastée.
Une hiérarchie claire en cas de refus
Si Reims ne pouvait ou ne voulait pas accéder à la Ligue 1, la LFP appliquerait alors l’ordre hiérarchique défini par le classement final. Suivraient dans cet ordre :
- L’AS Saint-Étienne,
- Le Montpellier HSC,
- L’USL Dunkerque.
Chacun de ces clubs pourrait ainsi être repêché, à condition de satisfaire les exigences financières et structurelles.
Lyon n’a pas dit son dernier mot
La direction de l’Olympique Lyonnais conserve toutefois une dernière carte à jouer. Conformément aux procédures de la DNCG, un appel reste possible. Celui-ci pourrait suspendre temporairement la décision initiale.
Pour réussir ce recours, les dirigeants lyonnais devront présenter un nouveau plan financier plus solide, avec des garanties bancaires et des engagements précis. Le temps joue cependant contre eux, car les calendriers de la LFP ne laissent guère de place à l’improvisation.













