Face à la menace de rétrogradation, l’OL reçoit un soutien du PSG avec l’avance du paiement du transfert de Barcola.
L’Olympique Lyonnais traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire moderne. Le club rhodanien, septuple champion de France, fait face à une rétrogradation administrative en Ligue 2, décidée par la DNCG. Une décision brutale qui menace l’équilibre sportif de la Ligue 1 et l’avenir d’un monument du football français.
Le PSG prêt à avancer les fonds du transfert de Barcola
Selon RMC Sport, le Paris Saint-Germain aurait accepté de verser par anticipation une partie importante du montant du transfert de Bradley Barcola, réalisé à l’été 2023. L’opération initiale s’élevait à 50 millions d’euros, bonus compris. Le versement devait normalement s’étaler sur plusieurs exercices financiers.
Dans cette situation d’urgence, les dirigeants parisiens ont choisi de mobiliser une solution d’affacturage. Ce mécanisme financier permet d’obtenir rapidement des liquidités à partir de créances futures. En l’occurrence, cela représente une bouffée d’oxygène vitale pour les finances lyonnaises, asphyxiées par un déficit structurel croissant.
Une Ligue 1 fragilisée qui ne peut se permettre de perdre Lyon
L’intervention du PSG dépasse les enjeux traditionnels de rivalité sportive. Ce soutien s’inscrit dans une volonté plus large de préserver la compétitivité du championnat français. La perte d’un club comme l’OL, doté d’un large bassin de supporters, d’une histoire européenne et d’un centre de formation reconnu, affaiblirait fortement l’image de la Ligue 1.
Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, aurait personnellement validé cette initiative. Cette action intervient malgré des relations notoirement tendues avec John Textor, le propriétaire américain de l’Olympique Lyonnais.
L’avancée de trésorerie par le PSG ne constitue pas une garantie suffisante à elle seule. L’appel de la décision de rétrogradation sera examiné dans les semaines à venir. Le club lyonnais devra démontrer sa capacité à équilibrer ses comptes à court terme, et convaincre l’autorité de régulation financière de sa viabilité.
