Mohamed Salah traverse une crise à Liverpool. L’Égyptien est critiqué pour son égoïsme et son attitude inquiétante.
L’inquiétude grandit autour de Mohamed Salah à Liverpool. L’attaquant égyptien, longtemps intouchable, traverse une période de doute inédite depuis son arrivée sur les bords de la Mersey. Sa prestation lors du déplacement à Francfort, marquée par un comportement jugé “égoïste”, a relancé le débat sur sa place au sein de l’effectif.
Une frustration visible et un rendement en chute libre
Depuis le 17 septembre, Salah n’a plus marqué le moindre but avec les Reds. Ce soir-là, il avait ouvert le score lors de la première journée de Ligue des Champions, avant de plonger dans un mutisme inquiétant. Depuis, les matches se succèdent sans qu’il ne parvienne à retrouver sa précision légendaire.
Face à Francfort, l’ancien joueur de la Roma est entré en jeu pour le dernier quart d’heure. Mais loin d’apporter un impact décisif, il a surtout attiré les critiques. Salah a refusé deux passes évidentes à Florian Wirtz, pourtant idéalement placé pour inscrire son premier but sous ses nouvelles couleurs.
“Sa volonté d’éviter une sixième rencontre consécutive sans marquer était évidente, notamment dans ses tentatives désespérées de frapper depuis des angles impossibles”, rapportent les médias britanniques.
Cette attitude a rapidement déclenché une vague de réactions négatives sur les réseaux sociaux, où de nombreux supporters l’ont accusé de penser avant tout à ses statistiques personnelles.
Un comportement qui interroge le vestiaire
Au-delà du jeu, c’est surtout le comportement du capitaine de la sélection égyptienne qui inquiète. The Athletic souligne que Salah, à la fin du match, a quitté le terrain directement vers les vestiaires, ignorant les célébrations collectives après la victoire.
“Son langage corporel en disait long”, écrit le média anglais.
Ce geste n’est pas passé inaperçu auprès du staff et de ses coéquipiers. D’autant plus que Liverpool a sans doute livré sa meilleure prestation depuis des mois… en l’absence de son joueur vedette. Certains observateurs y voient un symptôme d’un malaise plus profond, peut-être lié à la concurrence grandissante au sein de l’attaque.












