L’Inter Milan prépare les départs de Mehdi Taremi et Joaquin Correa, deux flops offensifs, pour économiser 12 M€ de masse salariale.
L’Inter Milan traverse une phase d’évaluation profonde de son effectif. À l’approche du mercato estival, deux noms se détachent dans la colonne des départs probables : Joaquin Correa et Mehdi Taremi. Les deux attaquants n’ont pas répondu aux attentes placées en eux. Le rendement offensif insuffisant des deux joueurs pousse le club à envisager une séparation rapide.
Joaquin Correa, une fin d’aventure sans éclat
Arrivé de la Lazio en 2021, Joaquin Correa n’a jamais réellement trouvé sa place à Milan. Son passage au Giuseppe Meazza se solde par une série de prestations fades. Malgré un salaire net de 3,5 millions d’euros par an, l’Argentin n’a jamais su s’imposer.
Le club ne lui proposera pas de prolongation. Il quittera donc l’Inter libre en juin, au terme de son contrat. Cette décision, bien que symbolique, illustre l’échec d’un recrutement qui avait pourtant suscité de l’espoir.
Mehdi Taremi, une adaptation ratée en Serie A
Recruté à l’été 2024 en provenance du FC Porto, Mehdi Taremi n’a pas su confirmer les promesses affichées au Portugal. Arrivé libre, l’Iranien devait renforcer l’attaque milanaise. Il n’en a rien été.
Ses statistiques sont faméliques. Son influence sur le jeu est quasi nulle. Sur le terrain, son manque de mobilité et de coordination avec les cadres offensifs comme Lautaro Martinez ou Marcus Thuram saute aux yeux. Il touche environ 3 millions d’euros nets par saison.
Cette charge salariale pèse lourd. L’Inter envisage donc de le vendre dès cet été, afin de limiter les pertes.
Une économie de 12 millions d’euros à la clé
Selon La Gazzetta dello Sport, les départs conjoints de Correa et Taremi représenteraient une économie brute d’environ 12 millions d’euros. Un montant conséquent dans le cadre d’une stratégie de rationalisation budgétaire et de reconstruction de l’effectif.
Cette somme pourrait être réinvestie intelligemment sur le marché des transferts. L’Inter souhaite renforcer des secteurs clés, notamment sur les ailes et au milieu de terrain. Le départ de joueurs peu performants ouvre la voie à des profils plus adaptés à la philosophie de Simone Inzaghi.
Une pression médiatique croissante
Les critiques se multiplient dans les médias. Le journaliste Johann Crochet, sur After Foot de RMC, résumait ainsi la situation :
« Offensivement, quand il manque Thuram ou Lautaro… Porto a envoyé un Taremi de Wish. Il n’apporte rien, l’Inter joue à 10 quand il est sur le terrain.«
Cette phrase illustre le fossé entre les attentes et le niveau réel affiché par le joueur. Dans un club aussi exigeant que l’Inter, l’inefficacité ne pardonne pas.











