L’OL a réduit sa masse salariale de plus de 50 % sous la houlette de Michele Kang et Matthieu Louis-Jean.
La saison 2024-2025 restera gravée dans l’histoire de l’Olympique Lyonnais. Menacé d’une relégation administrative par la DNCG, le club a su retourner la situation en appel. La décision, rendue début juillet, a permis à l’OL de conserver sa place en Ligue 1, bien que des restrictions financières aient été imposées.
Le maintien s’est accompagné de mesures strictes : encadrement de la masse salariale et limitation des mouvements sur le marché des transferts. Ces contraintes ont forcé les dirigeants lyonnais à réinventer totalement leur stratégie.
Une austérité imposée sous la nouvelle présidence
Avec l’arrivée de Michele Kang à la présidence, un tournant économique a été pris. En collaboration avec Matthieu Louis-Jean, directeur technique, une politique d’austérité a été mise en œuvre. L’objectif était de réduire les charges fixes pour garantir la viabilité à moyen terme du club.
Sur les ondes d’OL TV, Matthieu Louis-Jean a révélé une information de poids :
« La masse salariale a baissé de plus de 50 %. »
Un chiffre vertigineux, révélateur de l’ampleur de la transformation engagée dans le Rhône.
Des départs majeurs pour alléger les comptes
La réduction drastique de la masse salariale s’est accompagnée d’un nettoyage radical de l’effectif professionnel. Plusieurs cadres et talents confirmés ont quitté le club cet été. Rayan Cherki, un des plus gros salaires du vestiaire, a été transféré à Manchester City. Alexandre Lacazette, capitaine emblématique, a également quitté le club pour l’Arabie saoudite. Lucas Perri, pourtant récemment recruté, a été cédé à Leeds United dans la foulée.
À cela s’ajoute le départ imminent de Duje Ćaleta-Car vers la Real Sociedad. Ces mouvements ont permis de réduire considérablement la charge salariale mensuelle, estimée à plusieurs millions d’euros.
Un nouveau modèle basé sur la créativité et l’intelligence
L’OL n’a pas uniquement choisi de vendre. Il s’agit d’un changement profond de modèle économique et sportif. Louis-Jean insiste :
« A nous d’être plus intelligents, plus créatifs, afin de trouver des opportunités sur le marché. »
Le club mise désormais sur des profils moins coûteux, des joueurs libres ou en fin de contrat, et des jeunes issus de la formation. L’idée est d’assurer une compétitivité raisonnable, sans mettre en péril les finances du club.
