Pourquoi le verdict sur les 115 accusations visant Manchester City pourrait tomber avant Noël, selon l’ex-conseiller financier.
L’ombre des 115 accusations formulées par la Premier League plane toujours sur Manchester City. Plus d’un an après la fin du vaste processus d’audition, aucune décision officielle n’a été rendue publique, malgré l’impatience grandissante. Dans ce contexte, l’ancien conseiller financier des Citizens, Stefan Borson, a livré sa prédiction forte. Selon lui, le verdict pourrait bel et bien tomber avant Noël. Une déclaration formulée sur talkSPORT qui relance les spéculations autour du dossier le plus explosif de l’histoire du football anglais.
Un dossier tentaculaire couvrant près d’une décennie
Les charges pesant sur Manchester City couvrent une période allant de 2009 à 2018. Neuf années durant lesquelles le club est accusé d’avoir enfreint les règles financières du championnat. La Premier League reproche notamment aux Citizens :
- d’avoir maquillagé des revenus pour contourner la réglementation économique,
- de ne pas avoir respecté les règles de profitabilité et durabilité (PSR),
- de ne pas avoir coopéré pleinement durant l’enquête longue de quatre ans,
- d’avoir violé les principes du fair-play financier de l’UEFA (FFP).
Face à ces accusations, City a toujours nié fermement toute infraction. En interne, les dirigeants répètent que le club a fourni l’ensemble des documents requis et se considère victime d’un procès politisé.
Une décision entre les mains d’une commission indépendante
L’aspect le plus marquant de ce feuilleton est sans doute la durée exceptionnelle du processus. Selon Stefan Borson, les avocats des deux parties s’attendaient à une décision depuis plusieurs mois déjà. Toutefois, l’expert pointe directement la commission indépendante comme responsable du retard.
Il affirme que les membres du panel judiciaire, probablement composé de deux avocats et d’un expert-comptable, disposent de l’intégralité du dossier et ne sont contraints par aucun délai strict pour rendre leur verdict. « Ils tiennent le stylo », résume-t-il, insistant sur le fait que ni Manchester City, ni la Premier League ne peuvent accélérer la procédure.
Selon lui, l’absence d’un calendrier précis ou d’une rémunération continue pour la phase de délibération pourrait expliquer ce ralentissement inattendu.
