Manchester United licencie environ 200 employés après sa défaite en finale de Ligue Europa, dans le cadre d’un plan de restructuration.
Quelques heures seulement après la défaite contre Tottenham (1-0) en finale de la Ligue Europa, Manchester United a commencé à notifier ses salariés des suppressions de postes imminentes. D’après The Daily Mail, plusieurs employés ont appris leur licenciement dans la nuit suivant le revers européen.
Le moment choisi a surpris de nombreux membres du personnel. La décision semble pourtant planifiée depuis plusieurs mois. Elle s’inscrit dans un plan de restructuration global déjà évoqué publiquement par la direction du club.
Une promesse tenue : le plan de transformation s’accélère
En février dernier, Omar Berrada, directeur général, avait annoncé une série de mesures drastiques. L’objectif affiché était de rendre le club à nouveau rentable, à court et moyen terme. Ces licenciements représentent la première vague concrète de cette transformation interne.
Le club vise une gestion allégée, recentrée sur la performance et la rentabilité. La perte des revenus liés à la Ligue des Champions a précipité l’application de ce plan. Manchester United devra se contenter des ressources de la Premier League.
Environ 200 salariés concernés par la réduction d’effectifs
Selon plusieurs sources proches du dossier, environ 200 postes seraient supprimés dans le cadre de cette restructuration. Les services concernés restent pour l’heure confidentiels.
Cette décision survient dans un contexte d’instabilité sportive. Manchester United a connu une saison difficile, conclue sans qualification européenne. Cette situation fragilise davantage l’économie du club, déjà sous pression.
Sir Jim Ratcliffe reste silencieux sur de futures suppressions
Le propriétaire minoritaire Sir Jim Ratcliffe, actionnaire d’INEOS, n’a pas encore communiqué officiellement. Son silence alimente les spéculations sur d’éventuelles nouvelles vagues de licenciements. Rien n’indique pour l’instant que cette série de suppressions sera la dernière.
La gouvernance actuelle semble déterminée à opérer des coupes franches. Ces mesures s’ajoutent aux réformes internes déjà mises en place depuis la prise de pouvoir d’INEOS.
