Lors du match contre Burnley, Arne Slot a remplacé Milos Kerkez à 38 minutes , illustrant sa rigueur tactique à Liverpool.
La victoire de Liverpool face à Burnley (1-0) a laissé place à un épisode marquant. Milos Kerkez, recrue estivale des Reds, a quitté la pelouse après seulement 38 minutes. Pas de blessure à signaler. La décision venait d’Arne Slot, déterminé à éviter un scénario périlleux.
Un avertissement précoce qui change tout
Le latéral gauche hongrois a écopé d’un carton jaune à la 22e minute. Son plongeon maladroit dans la surface adverse n’a pas échappé à l’arbitre. Les supporters de Burnley ont aussitôt réclamé une expulsion. Les supporters mettaient la pression sur l’arbitre, et Kerkez semblait fragilisé.
Arne Slot a expliqué son choix sans détour à Match of the Day. Selon lui, l’unique moyen de perdre ce match était de finir à dix. Il a donc sorti Kerkez avant que la situation ne dégénère. Une gestion ferme mais assumée.
« Avec Milos, je ne peux jamais être sûr à 100 % qu’il ne commettra pas la faute suivante » a déclaré l’entraineur néerlandais.
Une adaptation plus compliquée que prévu
L’arrivée de Kerkez à Liverpool avait tout d’un pari sûr. Déjà habitué à la Premier League après deux saisons à Bournemouth, il paraissait taillé pour s’intégrer sans délai. Son profil énergique correspondait parfaitement au style offensif réclamé par Slot.
Pourtant, son début de saison reste mitigé. Lors de la première journée face à Bournemouth, son ancien club, il avait déjà souffert en duel direct contre Antoine Semenyo. Ce jour-là, il avait également quitté le terrain prématurément, remplacé après une heure de jeu. Deux sorties forcées en quatre matchs interrogent sur son adaptation réelle.
Robertson, la valeur sûre
Le remplacement a rapidement porté ses fruits. Andy Robertson, entré à la place de Kerkez, a apporté de la stabilité défensive. Le capitaine de l’équipe d’Écosse s’est même projeté vers l’avant, forçant le gardien adverse Martin Dúbravka à une parade. Sa fiabilité contraste avec la fébrilité actuelle du jeune hongrois.
Kerkez, recruté pour 47 millions d’euros, doit désormais prouver sa capacité à gérer la pression. Sa jeunesse ne suffit pas à excuser des erreurs de jugement répétées. Les Reds attendent de lui une montée en puissance rapide pour justifier cet investissement.












