Le derby du Rhône entre l’AS Saint-Etienne et l’OL a été très mouvementé. Des tribunes jusqu’à la pelouse, les acteurs se sont livrés un combat rude. Mais une décision arbitrale fait polémique et divise les observateurs.
La rencontre entre l’AS Saint-Etienne et l’OL aurait pu connaître un autre sort si Willy Delajod n’avait pas rappelé François Letexier. Une décision d’aller consulter la vidéo sur une action flagrante ayant porté atteinte à l’intégrité physique d’un joueur paraît bizarre. Soulevant l’indignation des suiveurs de la Ligue 1.
Pour cause, le ralenti montre clairement le pied de Lucas Stassin écraser violemment la cheville de Corentin Tolisso. Le lyonnais va finir évacué sur une civière et suivra le reste de la rencontre depuis le banc. Sur le plateau de After Foot sur RMC, le consultant sportif Kévin Diaz apparaît agacé par le rôle de la vidéo sur la décision de l’arbitre, François Letexier.
Une décision erronée ?
« C’est une preuve de plus que l’arbitrage vidéo n’est pas adapté à ce sport. C’est clair » a-t-il avancé. « Il y a une faute qui est plutôt bien jugée mais il est appelé par l’arbitrage vidéo. Pourquoi est-il appelé ? Parce que selon les dernières directives sur l’arbitrage, s’il y a une semelle sur le pied, c’est un carton jaune. Si c’est une semelle au-dessus du pied, c’est le rouge. Le problème c’est que, quand il va voir la vidéo, il se rend compte que c’est la cheville. »
Cependant, le consultant sportif soulève l’aspect de l’intégrité physique de l’adversaire. « L’arbitre vidéo le rappelle parce qu’il se dit que c’est le pied. En consultant la vidéo, il se rend vraiment compte que c’est le pied. Mais, il y a une notion à prendre en compte, c’est la gravité de la blessure. Ils doivent attendre de voir la gravité des faits. »
Kevin Diaz en guerre contre l’arbitrage vidéo
Allant plus loin dans son analyse, Kévin Diaz donne son avis sur l’utilisation de la vidéo dans l’arbitrage. « L’arbitrage vidéo est un perturbateur de l’esprit des arbitres. Letexier prend une décision juste, très correcte. Le contact vient de derrière, il n’est pas maîtrisé. En plus, il blesse l’adversaire qui est obligé de sortir. C’est un carton rouge, peu importe si c’est la cheville, le pied… »
« Il y a beaucoup de gens qui disent que le problème ce n’est pas l’outil mais l’usage qu’on en fait. C’est archi-faux. Le problème c’est que cet outil n’est pas adapté au football. »
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