Après la défaite du LOSC face au PAOK (3-4), Olivier Létang a dénoncé une erreur arbitrale flagrante et interpellé l’UEFA.
La soirée européenne de Lille a tourné au cauchemar. Battus 3-4 par le PAOK Salonique, les Dogues ont concédé une défaite aussi spectaculaire que frustrante. Mais au-delà du score, c’est surtout la colère d’Olivier Létang, président du LOSC, qui a marqué les esprits.
L’arbitrage controversé de Nikola Dabanovic a en effet suscité une vive réaction du dirigeant nordiste, visiblement excédé par ce qu’il considère comme une injustice flagrante.
Une rencontre cauchemardesque pour Lille
Le match s’annonçait pourtant comme un tournant pour le LOSC dans sa campagne européenne. Face à un PAOK solide et discipliné, les hommes de Paulo Fonseca ont rapidement été mis sous pression. Malgré un bon début offensif, la défense lilloise a sombré à plusieurs reprises, laissant aux Grecs la possibilité de creuser l’écart.
La tension a culminé à la 40e minute, lorsque Mathias Fernandez-Pardo a été retenu par Jonjoe Kenny dans la surface. Un tirage de maillot évident, capté par les caméras. Le Belge s’est écroulé, réclamant un penalty logique. Mais l’arbitre Nikola Dabanovic n’a pas bronché. Pire encore, même après consultation du VAR, la décision est restée inchangée.
Ce refus de penalty a immédiatement été suivi du troisième but du PAOK, plongeant Lille dans la confusion et la frustration. Pour Olivier Létang, ce fut le point de rupture.
Une colère présidentielle captée par les caméras
Selon les images diffusées par Canal+, le président lillois a quitté sa tribune à la mi-temps pour aller interpeller le corps arbitral. Son visage fermé traduisait une colère froide, contenue mais palpable. Devant les officiels, il a lâché :
« J’ai déjà écrit à Monsieur Ceferin. Ce qu’il s’est passé ce soir, c’est dingue. »
Une déclaration directe, adressée au président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, dans l’espoir de faire entendre la voix du club nordiste. Létang, déjà sanctionné en Ligue 1 pour des propos critiques envers les arbitres, savait pourtant que ce nouvel écart pourrait lui coûter cher. Mais face à une telle décision, il estimait nécessaire de réagir publiquement.
