Le directeur sportif du Stade Brestois a révélé à L’Équipe que le club avait eu la possibilité de signer le meilleur buteur de l’année 2024.
Dans le football, un transfert peut marquer l’histoire d’un joueur mais aussi d’un club. On connaît des exemples où des joueurs comme Ronaldinho étaient proches de signer à Manchester United plutôt qu’au FC Barcelone, ou encore celle de Ronaldo du côté du Paris Saint-Germain. Pour ces joueurs, l’histoire a finalement été complètement différente, mais pour les clubs aussi. Qu’est-ce qu’il serait arrivé au PSG s’il avait signé El Fenomeno au milieu des années 90 ? Tant de questions que des clubs peuvent se poser quand ils ont raté un grand transfert potentiel, ce qui est le cas du Stade Brestois.
Depuis de nombreuses saisons, le Stade Brestois s’impose comme l’une des meilleures équipes de Ligue 1. Leur centre de formation, associé à un recrutement intéressant, les aide à être toujours bien placés en championnat. Si les Bretons peuvent se targuer de leur recrutement au fil des années, le directeur sportif, Grégory Lorenzi, révèle son regret d’avoir manqué une très bonne signature, celle du meilleur buteur de l’année 2024 : Viktor Gyökeres.
« Son agent m’a dit que j’étais le seul directeur sportif français à l’avoir appelé, quand il était à Coventry. J’étais prêt à mettre 4 à 5 M€, mais c’était 8. »
À quelques millions près
Si aujourd’hui, Viktor Gyökeres est considéré comme l’un des meilleurs attaquants du monde, ça n’a pas toujours été le cas. Lorsqu’il évoluait à Coventry City en Angleterre, le Suédois avait du mal à s’imposer. Peu de clubs étaient intéressés par le profil de l’attaquant. Pourtant, le Stade Rennais s’était penché sur Gyökeres. Cependant, le club français souhaitait proposer 4 à 5 millions d’euros, mais Coventry City demandait 8 millions d’euros, une somme jugée bien trop élevée par les Bretons.
Par la suite, il a rejoint le Sporting Portugal pour 13 millions d’euros en 2023 et s’impose comme l’un des meilleurs à son poste, avec 62 buts inscrits en 63 matchs lors de l’année 2024. Quelques regrets pour le Stade Rennais.














