Nayef Aguerd, rapatrié à Marseille pour traiter une pubalgie persistante. Impact pour l’OM et enjeux avant la CAN.
La situation médicale de Nayef Aguerd a rapidement évolué au cours de la semaine internationale. Le défenseur marocain, préservé lors de la victoire contre le Mozambique (1-0), n’a pas été retenu pour le match amical programmé face à l’Ouganda. Après échanges entre le staff de l’équipe nationale et celui de l’Olympique de Marseille, l’autorisation de regagner la cité phocéenne a été accordée afin d’y poursuivre son traitement.
Une semaine entre Rabat et Tanger sans amélioration notable
Durant le rassemblement, le défenseur central a alterné entre les installations du complexe Mohammed VI et le camp de base de Tanger. Les soins prodigués n’ont pas permis une évolution significative, confirmant un tableau clinique encore fragile. La pubalgie, souvent longue à traiter, réclame une vigilance absolue. L’absence de progression a conduit à l’option la plus prudente. Un retour anticipé à Marseille pour une prise en charge totale par le staff médical olympien.
Un diagnostic encore à affiner malgré les premières indications
À ce jour, aucune durée d’indisponibilité n’a été annoncée. Aguerd, toujours présenté comme un élément majeur de la défense marseillaise, doit subir de nouveaux examens à son arrivée dans la ville portuaire. Ces tests détermineront l’étendue de la lésion et orienteront le protocole thérapeutique. La perspective de la prochaine CAN demeure au cœur de ses préoccupations, une compétition qu’il considère comme un objectif majeur de sa saison.
L’OM confronté à un casse-tête défensif inédit
Ce retour anticipé, s’il permet à l’Olympique de Marseille de reprendre le contrôle de la situation. Depuis le début de saison, l’arrière-garde marseillaise est fortement sollicitée, et la possible absence prolongée de Nayef Aguerd fragilise encore l’équilibre global du dispositif. Roberto De Zerbi, qui voyait en lui un pilier de son système, doit désormais envisager plusieurs alternatives à court terme.
