Un consortium des Émirats Arabes Unis pourrait acquérir Manchester United, offrant un tournant face aux crises financières et sportives du club.
Une nouvelle dynamique pourrait transformer Manchester United. Selon Daily Mail, citant le ministre saoudien de la Culture et des Sports, Turki Al Sheikh, un consortium basé aux Émirats Arabes Unis envisagerait d’acquérir le club mancunien. Bien que les discussions restent à un stade préliminaire, cette possibilité suscite un vif intérêt.
Un examen approfondi avant toute négociation
Le consortium émirati analyse actuellement la valeur du marché de Manchester United et les risques structurels avant d’entrer dans des négociations concrètes. Aucune procédure officielle n’a encore été engagée : pas de lettre d’intention ni de début de due diligence confirmés. Cependant, face aux crises de gestion, aux tensions des supporters et aux pressions financières, l’injection de capital du Moyen-Orient est considérée comme une option crédible.
Manchester United : une structure de propriété complexe
Le club est actuellement détenu par la famille Glazer et le groupe britannique INEOS. La famille Glazer aurait proposé un prix de vente avoisinant 5 milliards de livres. Les négociations restent cependant lentes. Les fans, mécontents de la gestion actuelle, réclament depuis longtemps un changement. La structure financière et la valorisation du club restent des points cruciaux dans cette éventuelle transaction.
Crise interne et gestion austère
La situation interne du club est difficile. Plusieurs départements ont été fusionnés, tandis que les frais de base, tels que les déplacements et la restauration, ont été réduits.
Cette austérité, censée moderniser Old Trafford, contraste fortement avec le statut historique de Manchester United, anciennement considéré comme l’un des plus grands clubs du monde.
Les performances sportives alimentent également le mécontentement. La saison passée, United a terminé 15e en Premier League, l’un des pires résultats de son histoire. Les critiques sur l’incompétence des propriétaires et la complaisance de la direction se multiplient.












