Six ans après le décès d’Emiliano Sala, sa mère accuse Waldemar Kita d’inhumanité. Un nouveau chapitre douloureux du drame.
Le nom d’Emiliano Sala reste gravé dans la mémoire collective du football. Son décès, survenu en janvier 2019, a marqué une génération. À seulement 28 ans, l’attaquant argentin venait de franchir un cap important dans sa carrière. Son transfert de Nantes à Cardiff City, estimé à 17 millions d’euros, était une consécration.
Mais le 21 janvier, tout a basculé. L’avion privé censé l’emmener au Pays de Galles s’écrase en Manche. Le pilote David Ibbotson perd le contrôle de l’appareil. Le corps de Sala est retrouvé des semaines plus tard dans l’épave. La nouvelle bouleverse le football mondial. Des hommages affluent de tous les continents.
Un contrat rompu et un adieu sans humanité
Aujourd’hui, la parole de Mercedes Taffarel, mère d’Emiliano Sala, relance la polémique.
Dans un entretien accordé au journal L’Équipe, elle revient sur les jours qui ont suivi le drame. Elle décrit une scène glaçante : « Il est venu me voir à l’hôtel… Il m’a remis un chèque et m’a dit que le contrat était terminé.«
Cette déclaration vise Waldemar Kita, président du FC Nantes. Selon elle, il aurait rompu tout lien avec la famille une fois le chèque remis. Il serait parti sans un mot de compassion. Aucun geste d’empathie. Aucune promesse de soutien. Ce témoignage relance les accusations d’inhumanité qui entourent la direction nantaise.
Un président déjà critiqué pour sa gestion
Waldemar Kita n’en est pas à sa première controverse. Depuis des années, son mode de gouvernance fait débat à Nantes. Manque de dialogue, décisions autoritaires, instabilité chronique : les griefs sont nombreux.
Ce nouvel épisode ajoute un poids symbolique. Car il touche à l’affectif, à la mémoire d’un joueur disparu. La famille Sala attendait plus d’humanité, plus de considération.
