Samir Nasri veut voir le Barça en finale de Ligue des champions. Il préfère le talent catalan au pragmatisme de l’Inter Milan.
Le FC Barcelone et l’Inter Milan ont livré un affrontement spectaculaire. Le match s’est soldé par un résultat nul (3-3), riche en rebondissements. L’Inter a mené à deux reprises, notamment 2-0 puis 3-2, mais a fini par concéder l’égalisation.
Ce résultat permet aux Catalans de conserver toutes leurs chances avant la demi-finale retour à Giuseppe Meazza. Malgré le score, l’impression visuelle laissée par les deux équipes diffère. Le Barça a séduit par son expression technique, tandis que l’Inter a joué avec rigueur et efficacité.
Lamine Yamal et Raphinha en figures de proue
Côté catalan, Lamine Yamal, à 17 ans, a une nouvelle fois brillé par son aisance et sa maturité. Son influence a été déterminante dans les phases offensives. Raphinha, buteur et passeur, a également marqué la rencontre de son empreinte.
Face à eux, les Milanais ont répondu par un football plus direct. Le réalisme offensif de Marcus Thuram et le jeu musclé du milieu italien ont posé de nombreux problèmes aux Blaugranas. Toutefois, les supporters neutres ont vu dans le jeu barcelonais une expression plus pure du football.
Samir Nasri affiche sa préférence sans détour
Présent sur le plateau de Canal+ pour commenter cette rencontre, Samir Nasri n’a pas mâché ses mots. L’ancien international français a pris position avec clarté :
« J’ai vraiment pas envie que l’Inter aille en finale. J’ai envie que ce soit le Barça. »
Pour lui, le jeu proposé par les Catalans incarne une forme d’idéal footballistique. Il évoque le plaisir visuel, la technique individuelle, la recherche du beau jeu. Son analyse se veut sans concession, même s’il reconnaît que cela peut déplaire en Italie.
Le style avant le pragmatisme, un débat éternel
Nasri oppose ici deux écoles. D’un côté, le jeu léché et créatif du FC Barcelone, avec un ADN basé sur la possession et la fluidité. De l’autre, le réalisme tactique de l’Inter, porté par un bloc discipliné et une efficacité redoutable en transition.
« Le Barça, il y a trop de talent au mètre carré. Ça respire le football », résume Nasri.
Cette déclaration s’inscrit dans une longue tradition de débats autour du football esthétique versus le football de résultats. Et Nasri, fidèle à sa culture de jeu, tranche en faveur du spectacle.














