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La sortie kamikaze de Javier Tebas qui détruit Florentino Perez

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La sortie kamikaze de Javier Tebas qui détruit Florentino Perez
Javier Tebas, président de la Liga ©Alamy

La menace de boycott de la finale de la Coupe du Roi du Real Madrid est sans doute la goutte d’eau qui a débordé le vase. Quelques heures après le constat du boycott du protocole d’avant-match par les Merengues, les réactions ont suivi.

Déjà au cœur des polémiques sur l’arbitrage, le Real Madrid se retrouve au cœur d’un nouveau scandale ce vendredi. Le club de la capitale a diffusé une vidéo sur sa chaîne de télévision, protestant contre le choix de la RFEF de l’arbitre de l’arbitre de la finale. Quelques heures plus tard, les Madrilènes n’ont pas respecté le protocole d’avant-match, laissant planer le doute sur la tenue du match.

Cette attitude a suscité des réactions au sein de l’opinion publique. L’Atlético Madrid a exprimé son ras-le-bol face aux agissements de son rival et de son président Florentino Perez. Il a été suivi plus tard par le président de la Liga, Javier Tebas. Le dirigeant espagnol a fustigé les attitudes du président du Real Madrid.

« Ce n’est pas du football »

« Il n’aime pas Tebas parce qu’il ne fait pas ce qu’il veut. Il n’aime pas Ceferin parce qu’il ne fait pas ce qu’il veut. Il n’aime pas Louzán parce qu’il ne fait pas ce qu’il veut. Il n’aime pas les commentateurs télé parce qu’ils ne disent pas ce qu’il veut. Ils ne veulent pas avancer dans la réforme de l’arbitrage parce que ce n’est pas ce qu’il veut. »

« Et maintenant, après les déclarations des arbitres, lassés du harcèlement constant de la télévision du Real Madrid, il répond comme il sait le faire. Il suspend la conférence de presse. Il sèche l’entraînement à La Cartuja. Il dédaigne les actes officiels de la finale de la Copa. Il laisse entendre qu’il ne sera pas présent à la finale de la Copa. »

« Il ne se plaint pas, il menace. Il ne désapprouve pas, il punit. Il ne veut pas améliorer le football, il veut son propre football. Et le pire, c’est qu’il n’essaie pas. Le plus grave est que beaucoup le permettent, y consentent et l’aident. »

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