La légende allemande du Real Madrid, Toni Kroos, revient sur sa retraite brutale et prévient la génération du football à propos des médias.
Kroos, 35 ans, n’a pas regretté un seul instant d’avoir mis un terme à sa carrière professionnelle. La légende du Real Madrid s’exprime dans une interview majeure accordée à El País ce samedi matin.
Le précieux conseil de Kroos aux footballeurs
« C’est bien mieux de prendre sa retraite sur un ton positif. On dit au revoir avec un grand sentiment, notamment parce que c’est moi qui ai pris la décision, et elle n’a pas été prise pour moi. Je suis parti avant que quelqu’un ne me mette sur le banc parce que je n’étais plus assez bon ou parce que je n’étais pas assez important pour l’équipe. »
« Je voulais éviter tout ça. Il faut prendre sa retraite avant que son corps ne nous le dise. Est-ce que je me sentais capable de jouer encore deux ou trois saisons ? Oui. Est-ce que j’en ressentais le besoin ? Non. », a révélé l’ancien du Bayern Munich, qui a remporté la Coupe du monde en 2014 avec l’Allemagne.
Kroos révèle le secret pour gérer la pression des médias
« J’ai toujours apprécié chaque jour. Je me suis accroché à l’idée que le football est avant tout un jeu. Cela m’a énormément aidé dans les périodes où les résultats n’étaient pas à mon goût. Bien sûr, jouer pour le Real Madrid impliquait beaucoup de pression, mais le voir comme un jeu apportait la paix », explique Kroos.
« Le négatif peut avoir un impact, mais l’inverse est également vrai : la presse peut vous mettre sur un piédestal de manière incroyable. Cela devient surréaliste. Après trois bons matchs, vous pouvez être considéré comme le meilleur du monde. Certains footballeurs lisent ou entendent cela et en rient. Comme ça, on vit l’esprit plus serein », affirme Kroos.
« Il y a aussi ceux qui y attachent une grande importance, pour leur image, etc. En fin de compte, en tant que joueur de haut niveau, il faut comprendre que ce n’est jamais personnel. Il y a de bons et de mauvais journalistes, tout comme il y a de bons et de mauvais footballeurs. Les journalistes, au final, se contentent de faire ce que leur patron leur demande, c’est-à-dire vendre des histoires. »
