La Juventus veut conserver Randal Kolo Muani, prêté par le PSG. Discussions en cours et désaccord sur les modalités.
À Turin, les ambitions sont claires. Igor Tudor, confirmé à la tête de la Juventus, souhaite reconstruire son secteur offensif. L’axe est déjà identifié : Randal Kolo Muani. L’attaquant français prêté par le Paris Saint-Germain a convaincu. Son profil, à la fois mobile, technique et altruiste, colle parfaitement au jeu prôné par le technicien croate.
Lors de ses premiers mois en Serie A, Kolo Muani a retrouvé confiance et efficacité. Son influence a rapidement dépassé les attentes. L’ancien Nantais semble déjà indispensable au collectif bianconero.
Un prêt réussi, mais un avenir encore incertain
Les chiffres parlent. En 22 apparitions toutes compétitions confondues, Kolo Muani a inscrit 10 buts et délivré 3 passes décisives. Au-delà de ces statistiques, son implication dans le jeu et sa capacité à désorganiser les défenses ont été largement saluées. La presse italienne, La Gazzetta dello Sport en tête, en fait un pilier du renouveau turinois.
Mais malgré la volonté partagée du joueur et du staff, rien n’est encore réglé. Le PSG, toujours propriétaire du contrat, souhaite rentabiliser son investissement de l’été 2023, estimé à près de 95 millions d’euros. Le club de la capitale exige une obligation d’achat, autour de 45 millions d’euros, tandis que la Juventus souhaite prolonger le prêt, avec une option non contraignante.
Paris joue la montre, Turin maintient la pression
Du côté parisien, Luis Campos et Nasser Al-Khelaïfi veulent récupérer une somme conséquente. Le joueur ne figure plus dans les plans prioritaires du nouveau cycle de Luis Enrique, mais il reste une valeur marchande forte. La direction sportive du PSG reste donc ferme : pas de nouveau prêt sans obligation d’achat.
La Juventus, bien que séduite, ne veut pas reproduire les erreurs du passé. Le club reste marqué par les échecs économiques récents (Vlahović, Arthur, Pogba). Il cherche à étaler l’investissement dans le temps. Le dossier se complique, mais les discussions restent ouvertes.











