Licencié de Fenerbahçe ce jeudi, José Mourinho fait encore parler de lui. Le Special one vient de marquer les esprits avec un chiffre d’affaires qui suscite des interrogations au lendemain de son licenciement.
José Mourinho, l’un des entraîneurs les plus emblématiques et les plus controversés du football moderne revient au centre de l’attention en cette fin de semaine. Malgré ses succès remarquables, le Portugais enchaîne les déceptions ces dernières années en témoigne sa récente éviction à la tête de Fenerbahçe.
De Porto au Fenerbahçe en passant par Chelsea, l’Inter Milan, Manchester United, Tottenham et l’AS Roma, José Mourinho a connu des hauts vertigineux mais aussi plusieurs fins de collaboration abruptes. Sept fois il a été remercié, parfois dans des contextes tendus, laissant derrière lui des vestiaires en émoi et des supporters divisés.
Des licenciements lucratifs
Par un paradoxe étonnant, ces licenciements n’ont pas été de simples revers pour José Mourinho. En réalité, ils ont souvent débouché sur des indemnités confortables et la signature de contrat encore plus juteux avec ses nouveaux clubs. Cet enchaînement a contribué à gonfler le compte de Mourinho d’une fortune estimée à plus de 100 millions d’euros.
En 2007, à Chelsea, le Special One a perçu 23 millions puis 14,5 millions d’euros en 2015 à la fin de son second passage. En quittant le Real Madrid en 2013, il a touché 20 millions d’euros, puis 25 millions d’euros 5 ans plus tard quand il a été remercié à Manchester United. 35 millions d’euros lui ont été versés par Tottenham en 2021. Le compte du Lusitanien a été crédité de 3,5 millions d’euros en 2024 après son passage à l’AS Roma avant de voir un récent dépôt de 15 millions d’euros à la suite de son licenciement ce jeudi.
Ce paradoxe financier voit ainsi José Mourinho touché un total de 136 millions d’euros des sept licenciements survenus durant sa carrière. Une somme importante qui prouve que la résilience et la stratégie contractuelle peuvent parfois rapporter plus que les trophées.
