Layvin Kurzawa revient sur son mandat au PSG et regarde au-delà de la Ligue 1
A 31 ans, Layvin Kurzawa est prêt à prendre un nouveau départ loin de la Ligue 1. Le latéral gauche, qui sera en fin de contrat avec le Paris Saint-Germain (PSG) le 30 juin, s’est exprimé dans une interview accordée à « Carré » sur son passage dans la capitale française et sur son avenir dans le football. Étonnamment, Kurzawa a admis qu’il n’avait jamais compris pourquoi le PSG lui avait proposé une prolongation de contrat en 2020.
Alors qu’il ne joue quasiment pas et qu’il est souvent blessé, l’ancien international français (13 sélections) s’est vu proposer une prolongation de quatre ans assortie d’une importante revalorisation salariale, qui lui rapportera 500 000 euros par mois. « Je n’ai pas compris cette prolongation non plus », a révélé Kurzawa. « J’étais à la maison et, à l’époque, un transfert à la Juventus était tombé à l’eau. L’avion était prêt pour Turin et mon ancien agent m’a appelé pour me dire que Paris voulait prolonger mon contrat de quatre ans. Je me suis demandé ce qui s’était passé. Ils me l’ont proposé, bien sûr, je n’allais pas dire non. Qui dit non à un contrat avec une augmentation de salaire et tout ça ? À l’époque, j’avais joué quelques matches ».
« J’ai pensé que je pouvais retrouver ma place. Mais si c’était à refaire, je ne l’aurais pas fait. »
En réfléchissant à sa décision de rester, Kurzawa a expliqué qu’il pensait à la stabilité de sa famille. « Pour mes enfants et tout ce qui m’entoure, ils m’ont offert quatre ans. C’est une question de stabilité. J’ai pensé que je pouvais retrouver ma place. Mais si c’était à refaire, je ne l’aurais pas fait. Je ne dirais pas que c’est une erreur, mais j’aurais dû y réfléchir davantage ».
Alors que son contrat se termine le 30 juin 2024 et qu’il n’a joué que neuf minutes cette saison, Kurzawa est fermement décidé à ne pas poursuivre en Ligue 1. « Beaucoup de clubs français m’ont approché, mais j’ai vraiment exclu de rester en France », a déclaré l’ancien Monégasque. « Je connais l’image que l’on a de moi en France. Ce n’est pas une bonne image. Ils me voient comme un mauvais garçon à cause de mes tatouages. Et je ne suis pas moche non plus, il faut le dire. Quand on a de l’argent, qu’on n’est pas moche et qu’on joue au football, les gens en France n’aiment pas ça ».
Kurzawa a assuré que ses prétentions salariales n’étaient pas un obstacle à de futures opportunités. « Lorsque j’ai discuté avec des directeurs sportifs, la première question portait sur mes prétentions salariales. J’ai répondu : Je n’ai pas joué au football depuis plus d’un an et vous osez me poser cette question ? Le football me manque tellement. C’est toute ma vie. Je sais que j’ai des opportunités en France, en Espagne, aux Émirats, aux États-Unis. Un peu partout.













