Achraf Hakimi choisit de disputer la Coupe d’Afrique des Nations 2025 malgré une blessure.
À quelques heures de la CAN, les états-majors des sélections composent avec une équation complexe : convoquer leurs meilleurs éléments malgré des alertes physiques, ou privilégier la prudence au risque de se priver de leaders. Cette tension est d’autant plus forte que la compétition représente un objectif majeur pour les joueurs, souvent soumis à des calendriers surchargés. Dans ce contexte, les déclarations récentes venues du camp marocain ont ravivé le débat autour du risque assumé par certains internationaux.
Achraf Hakimi, symbole d’un engagement sans concession
Touché à la cheville avec le Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi aurait pu logiquement renoncer à la CAN. Pourtant, le latéral droit a choisi une autre voie. « Je ne voulais pas rater la CAN », a-t-il affirmé en conférence de presse.
Présent à ses côtés, le sélectionneur Walid Regragui n’a pas manqué de souligner cet engagement. Il a salué un joueur prêt à se « sacrifier comme personne pour son pays ». Selon les propos relayés, le staff médical suit quotidiennement l’évolution de la blessure, tandis que le joueur adapte son entraînement en fonction des sensations.
Une décision lourde de conséquences potentielles
Si Hakimi assure se sentir prêt et confiant, la prudence reste de mise. Une gêne persistante à la cheville chez un joueur dont le jeu repose sur la vitesse, les appuis et les changements de direction constitue un risque non négligeable. La CAN, avec son intensité physique, n’offre que peu de répit.
Pour le sélectionneur marocain, la gestion du temps de jeu sera déterminante. L’objectif est de tirer parti de l’expérience et du leadership du joueur sans compromettre son intégrité physique sur le long terme.
Pour le PSG, la situation est observée avec attention. Le club parisien, engagé sur plusieurs fronts, sait qu’un Hakimi diminué ou aggravant sa blessure pourrait peser lourd dans la seconde partie de saison.












