Habib Beye reste confiant malgré le début de saison mitigé du Stade Rennais. Avant le choc contre Nice, l’entraîneur croit au déclic.
Le Stade Rennais traverse une période délicate en ce début de saison. Avec seulement deux victoires en huit rencontres, le club breton peine à concrétiser ses ambitions européennes. Pourtant, malgré la pression grandissante, Habib Beye refuse de céder à la panique et reste convaincu que son équipe est proche d’un véritable déclic.
Un bilan en demi-teinte pour un club ambitieux
Après huit journées de Ligue 1, Rennes occupe la 9e place du classement. Avec 2 victoires, 5 nuls et 1 défaite, les Rouge et Noir ne répondent pas encore aux attentes placées en eux. L’objectif de figurer en haut du tableau semble momentanément suspendu, mais pas compromis.
Les statistiques illustrent cette irrégularité. Le Stade Rennais peine à enchaîner deux succès consécutifs et affiche une attaque en manque d’efficacité. À cela s’ajoute une fragilité défensive récurrente, souvent sanctionnée dans les moments clés.
Les supporters, exigeants après plusieurs saisons européennes, s’impatientent. Cependant, Habib Beye, arrivé cet été avec l’ambition d’imposer un style exigeant, prône la patience et la progression.
Habib Beye refuse la panique et prône la cohérence
Interrogé en conférence de presse avant la réception de l’OGC Nice, le technicien rennais a tenu à clarifier sa position. Conscient des critiques, il s’a affiché serein:
« Je suis soumis à la logique des résultats. Mais je ne me sens pas en danger. Je fais mon travail avec une immense passion. Je suis heureux de ce que renvoie mon équipe. »
🎙"Habib Beye paie son passé de consultant. La nature des critiques n'est pas juste, mais le constat est clair, son message ne passe pas auprès des joueurs. Son travail est moyen, il doit faire mieux", estime @DanielRiolo. pic.twitter.com/xq5mT6WfwF
Le Stade Rennais a montré de nets signes d’amélioration lors de ses dernières sorties. Face à des adversaires bien classés, les Bretons ont su rivaliser dans le jeu, manquant parfois de réussite dans le dernier geste. Cette progression, bien que lente, pourrait rapidement se traduire en points si la régularité s’installe.
Beye insiste sur l’importance du collectif :
« Mes joueurs sentent que nous ne sommes pas loin de basculer dans quelque chose de positif. »