Le FC Barcelone visé par la justice espagnole pour le transfert d’Antoine Griezmann. Des discussions secrètes et une prime de 15 millions sous enquête.
Le transfert d’Antoine Griezmann au FC Barcelone entre 2019 et 2022 refait parler de lui. Selon El Mundo, la justice espagnole suspecte le club catalan de deux possibles délits liés à ce transfert de 120 millions d’euros.
Des négociations secrètes avec Griezmann
Le point central de l’enquête concerne les discussions menées dans le dos de l’Atlético Madrid. Le Barça aurait entamé des négociations avec Griezmann avant l’accord officiel du club madrilène. Cela constitue une violation directe des règles établies par la FIFA.
Ce type de manœuvre est considéré comme illégal et contraire aux principes de transparence dans les transferts, car elle compromet la position du club vendeur et peut influencer le montant final.
Une prime de 15 millions sous suspicion
Pour éviter que l’Atlético ne dénonce la situation auprès de la FIFA, le FC Barcelone aurait ajouté une prime de 15 millions d’euros au transfert, sous forme de paiement supplémentaire au joueur.
Le juge d’instruction considère que cette opération pourrait relever de l’administration déloyale et de l’usage de faux. Il s’agit d’un point crucial de l’enquête, car la prime pourrait masquer une négociation irrégulière ou un paiement non justifié.
Cette hypothèse a déjà suscité des débats au sein du football espagnol, car elle touche directement les pratiques financières du Barça et la transparence dans les transferts de joueurs stars.
L’impact sur le FC Barcelone
Si les accusations se confirment, le FC Barcelone pourrait faire face à de lourdes sanctions financières et disciplinaires. Le club, déjà fragilisé par plusieurs années de crise économique, pourrait voir son image gravement ternie sur le plan international.
L’affaire survient dans un contexte où le Barça tente de stabiliser ses finances et de renforcer son équipe pour rester compétitif face au Real Madrid et aux clubs européens.
