Un club historique portugais risque la disparition après des absences répétées aux matches. Gérard Lopez au cœur de cette crise.
La situation du Boavista s’assombrit chaque jour davantage. L’association amatrice portugaise (AF Porto) a récemment confirmé la possibilité d’une disparition définitive du club historique, fondé en 1903 et basé à Porto. Selon L’Équipe, la décision finale reviendra au Conseil de discipline de l’AF Porto. Ce dernier devra examiner attentivement les faits et le respect du règlement.
Une menace réglementaire qui plane sur Boavista
Le règlement de l’AF Porto précise que :
« L’absence injustifiée à deux matches officiels consécutifs ou à trois matches intercalés est punie conformément aux dispositions du paragraphe 2 de l’article 46.«
Or, Boavista fait face à plusieurs absences non justifiées lors des rencontres officielles, plaçant le club dans une situation critique. Les observateurs estiment que la sanction pourrait aller jusqu’à la radiation pure et simple du championnat.
Cette perspective dramatique a plongé les supporters et les dirigeants dans l’inquiétude. L’histoire du club, riche de nombreux titres et d’une présence historique en Primeira Liga, serait menacée de disparaître pour des raisons administratives et financières.
Gérard Lopez : une trajectoire controversée
L’homme d’affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez est au centre de ce fiasco. Déjà impliqué dans la gestion de Mouscron en Belgique et des Girondins de Bordeaux en France, sa gestion du club portugais suscite de nombreuses interrogations.
Selon les médias portugais et français, la gestion actuelle pourrait précipiter la fin de Boavista. Pour beaucoup, ce serait un troisième échec majeur dans le parcours de Gérard Lopez, mettant en cause sa capacité à redresser des clubs en détresse.
Conséquences pour les supporters et le football portugais
La disparition de Boavista aurait un impact considérable sur le football portugais. Les fans historiques du club se mobilisent depuis plusieurs semaines pour éviter ce scénario. Les réseaux sociaux et les forums regorgent de messages de soutien, mais la situation semble bloquée administrativement.
Le Conseil de discipline de l’AF Porto reste la dernière instance capable de sauver Boavista. Certains espèrent que des négociations ou des solutions financières pourront permettre au club de sauver son existence.
