Roberto De Zerbi veut rester à l’OM. Qualifié pour la Ligue des champions, il réclame un projet solide et des garanties.
Interrogé sur la finale de la Ligue des champions entre le PSG et l’Inter Milan, Roberto De Zerbi a opté pour l’évitement. L’entraîneur de l’Olympique de Marseille n’a pas souhaité commenter l’affiche, préférant afficher un désintérêt apparent. « Rien. Je regarderai un film sur Netflix », a-t-il lancé, laconique, en conférence de presse.
Cette réponse n’est pas anodine. Elle illustre sa compréhension fine du contexte marseillais. Évoquer positivement Paris ou Milan aurait pu heurter la sensibilité locale. De Zerbi, né à Brescia, a été formé à l’AC Milan, rival historique de l’Inter. Sa réponse, bien que légère en apparence, dénote une maîtrise des enjeux symboliques.
Une qualification européenne porteuse d’espoirs
L’OM est assuré de terminer sur le podium de Ligue 1, synonyme de qualification directe pour la Ligue des champions. Cette performance installe de nouveau Marseille parmi les grandes équipes du football continental. Le dernier match contre le Stade Rennais s’annonce comme une célébration au Vélodrome, malgré des tribunes partiellement fermées.
Une méthode exigeante au service d’un football de qualité
De Zerbi s’est forgé une réputation de tacticien exigeant. À Sassuolo puis Brighton, il a imposé un style offensif, basé sur la construction rapide et le pressing haut. Il souhaite élever le niveau technique et mental de l’effectif marseillais.
La saison actuelle n’a pas pleinement reflété ses idées. Le coach veut une équipe plus régulière, plus intense, plus créative. Il reste convaincu que Marseille a les moyens d’être une place forte du football européen. Mais cela nécessite un recrutement cohérent et une préparation méticuleuse.
La perspective de retrouver la C1 dès septembre oblige à une planification rigoureuse. Le club devra bâtir un groupe capable de tenir la cadence en championnat et en Europe. L’OM a trop souvent échoué à franchir la phase de groupes ces dernières années.