Stade Brestois battu à Lens. Éric Roy s’emporte contre l’arbitrage après un penalty et un rouge sévères contre Abdoulaye Ndiaye.
Le Stade Brestois a compromis ses chances de qualification européenne en s’inclinant 3-1 face au RC Lens, ce dimanche. Avec sept points de retard sur Strasbourg, actuel septième, à seulement quatre journées de la fin, l’objectif européen semble désormais hors de portée. Mais au-delà du score, c’est surtout l’arbitrage qui a cristallisé les frustrations du camp brestois.
Un penalty et un carton rouge qui changent tout
L’action clé du match est survenue lorsqu’Abdoulaye Ndiaye a été sanctionné d’un penalty doublé d’un carton rouge. L’arbitre, après intervention de la VAR, a jugé que le défenseur brestois avait empêché un but en touchant le ballon de la main dans la surface. Pourtant, selon les images, le cuir aurait d’abord heurté la hanche du joueur avant de rebondir sur sa main.
Éric Roy, entraîneur du SB29, n’a pas caché sa stupéfaction :
« A priori, la loi a dû changer récemment. Le ballon touche la hanche puis la main. À une époque, cela ne valait pas sanction. »
Le technicien breton évoque une interprétation nouvelle ou fluctuante des lois du jeu, notamment sur le cas des mains involontaires.
La VAR de nouveau au cœur des critiques
Le recours à la VAR, une fois encore, provoque de vives réactions. Roy évoque un sentiment d’injustice :
« C’est la VAR qui a décidé. Le match était difficile à 10 contre 12 ou 13. »
Ces propos, lourds de sens, traduisent une perte de confiance dans l’impartialité du corps arbitral. Le sentiment d’un déséquilibre arbitral s’est accentué au fil du match.
Une fin de saison amère pour Brest
Malgré une saison globalement solide, le club breton voit ses espoirs européens réduits à néant. Éric Roy admet que la tâche sera quasi impossible :
« Je ne vois pas comment, à quatre journées de la fin, on va rattraper sept points. »













