Eric Roy dénonce le manque de moyens du Stade Brestois après la Ligue des Champions. Le coach réclame un budget à la hauteur des ambitions du club.
L’entraîneur du Stade Brestois, Eric Roy, a récemment exprimé son mécontentement face à la gestion financière du club. Après une saison historique en Ligue des Champions, le coach constate que son effectif n’a pas été renforcé à la hauteur des ambitions.
Une saison marquée par des départs non compensés
Cet été, Brest a vu partir plusieurs joueurs clés. Eric Roy souligne sur RMC Sport que ces départs n’ont pas été remplacés numériquement, laissant l’équipe en sous-effectif. Le coach brestois déplore également que la politique du club ne lui permette pas de construire une équipe capable de viser le milieu ou le haut de tableau. Selon lui, les moyens alloués ne reflètent pas les ambitions après une qualification européenne historique.
Des budgets comparatifs frustrants
Eric Roy n’hésite pas à comparer le budget de Brest à celui d’autres clubs, comme Metz, récemment promu. « Quand tu vois que Metz a plus de budget que toi alors qu’il arrivent de Ligue 2 et que toi tu sors de la Ligue des Champions, tu ne comprends pas », explique-t-il.
Pour Roy, cette situation illustre un décalage entre performance sportive et moyens financiers. Il comprend néanmoins la position de son président Denis Le Saint, confronté aux incertitudes économiques du football français et aux contraintes des droits TV.
Une transparence appréciée mais un besoin de consolidation
Malgré sa frustration, Eric Roy insiste sur sa compréhension envers la direction :
« Je n’ai rien contre ma direction ni contre mon président. Je comprends qu’il veuille sécuriser le club pour les prochaines saisons. »
Il rappelle toutefois que pour pérenniser la place du Stade Brestois dans le championnat, il est nécessaire de bénéficier d’un budget plus conséquent.
« En arrivant en Ligue des Champions, j’imaginais qu’on pouvait se consolider dans le cœur du championnat et se dire qu’on pouvait jouer entre la 5e et la 12e place chaque année », souligne Roy.
Une position ferme mais loyale
Eric Roy précise que sa démarche reste constructive et loyale. Il n’envisage pas de quitter le club malgré les contraintes : « Si je n’avais pas envie de suivre la règle du jeu, je serais parti », assure-t-il.
Pour lui, il s’agit avant tout de préparer l’avenir du Stade Brestois tout en restant réaliste sur les limites actuelles. Cette franchise pourrait permettre au club de mieux planifier ses saisons à venir et d’éviter des frustrations similaires.
