Liverpool traverse une crise profonde après sa lourde défaite contre le PSV Eindhoven. Curtis Jones appelle à une réaction d’orgueil.
La défaite subie face au PSV Eindhoven (1-4) à Anfield a ravivé les inquiétudes autour d’un Liverpool méconnaissable depuis plusieurs semaines. Alors que la compétition européenne avance, les résultats s’enchaînent et dessinent une trajectoire préoccupante pour le club. Au cœur de cette période, Curtis Jones s’est exprimé avec une honnêteté, exposant publiquement le malaise qui traverse le vestiaire.
Une série noire qui fragilise les fondations du projet
Liverpool est en perte de repères. L’équipe est incapable de réagir face à une dynamique négative qui semble s’enraciner semaine après semaine. La déroute face au PSV n’est pas seulement un revers isolé. Il s’agit de la neuvième défaite concédée lors des douze derniers matchs. Cette série plonge Liverpool dans l’une de ses plus profondes crises sportives de ces dernières années. Classés treizièmes en Ligue des champions, les Reds d’Arne Slot peinent à entrevoir un scénario favorable à court terme.
Les difficultés se manifestent autant dans l’animation offensive que dans la solidité défensive, deux domaines historiquement synonymes d’excellence à Liverpool. Les pertes de balle répétées, l’absence de maîtrise dans les temps faibles et les errances tactiques ont alimenté la frustration des supporters, désorientés par la tournure des événements.
Curtis Jones, symbole d’un club blessé mais pas résigné
Figure formée au club, Curtis Jones porte un regard particulier sur la situation. Connu pour son attachement à Liverpool, le milieu de terrain n’a pas mâché ses mots après la rencontre. Sa déclaration brute, chargée d’émotion, illustre la gravité du moment : « Cela fait très longtemps que je n’ai pas vu Liverpool traverser une période pareille… on est dans la merde et il faut que ça change. »
Ces mots ne sont pas seulement un aveu de faiblesse, mais un appel à la responsabilité collective.
Au-delà de l’émotion, l’intervention de Jones met en lumière une prise de conscience indispensable. L’équipe, minée par les résultats, semble parfois manquer d’identité dans le jeu. Le contraste est saisissant avec les standards précédemment imposés par le club.
