Enzo Maresca critique l’organisation de la Coupe du monde des clubs après l’interruption du match Chelsea-Benfica à cause d’une tempête.
L’affrontement entre Chelsea et Benfica, initialement attendu comme un choc d’élite, a pris une tournure inattendue. Un match perturbé, un entraîneur furieux, et un débat relancé sur l’organisation de la Coupe du monde des clubs sur le sol américain. Ce samedi, Enzo Maresca n’a pas mâché ses mots.
Un match interrompu deux heures : un scénario chaotique
La rencontre a débuté dans un climat tendu. Chelsea avait pris l’avantage grâce à un coup franc de Reece James, à quatre minutes du terme. Mais tout a basculé. Une alerte météo a obligé l’arbitre à suspendre le match. Pendant près de deux heures, les joueurs sont restés cloîtrés dans les vestiaires.
Ce scénario n’est pas un cas isolé. Il s’agissait de la sixième interruption du tournoi causée par des conditions météorologiques. Aux États-Unis, les règles de sécurité imposent l’arrêt immédiat des compétitions en cas de risque de foudre.
Le match s’est finalement conclu sur le score de 4-1 en faveur de Chelsea, après des prolongations totalement décousues.
Maresca : « Ce n’est pas du football »
Après le match, Enzo Maresca, visiblement agacé, a dénoncé l’absurdité de la situation. Il a souligné l’impact direct de cette interruption sur le rythme et la qualité du match. Pour lui, ce type de coupure altère profondément l’essence du jeu.
“Je pense que c’est une blague, ce n’est pas du football. C’est complètement incroyable et c’est quelque chose de complètement nouveau que j’ai du mal à comprendre”, a-t-il déclaré.
Il a reconnu l’importance des règles de sécurité, mais a insisté sur la fréquence anormale de ces interruptions.
Une compétition prestigieuse, un lieu inadapté
Maresca n’a pas remis en cause l’intérêt du tournoi. Il a même qualifié la Coupe du monde des clubs de “compétition fantastique”. Cependant, il estime que les États-Unis ne sont pas adaptés à un tel événement, en raison des conditions climatiques et des réglementations locales.
“À l’Euro, combien de matches ont été suspendus ? Zéro. Ici, on en est à six ou sept.”











