Luis de la Fuente dévoile ses favoris pour la Coupe du Monde 2026 et place le Maroc parmi les prétendants sérieux au sacre mondial.
À mesure que la Coupe du Monde 2026 se rapproche, les prises de parole des sélectionneurs prennent une dimension stratégique et symbolique. Certaines déclarations, plus que d’autres, permettent de mesurer l’évolution réelle des rapports de force sur la scène internationale. C’est précisément le cas de l’intervention de Luis de la Fuente, sélectionneur de l’Espagne, qui a livré une analyse révélatrice de l’état du football mondial à l’horizon du prochain Mondial.
Une Espagne ambitieuse mais lucide
Dans un entretien accordé à AS, Luis de la Fuente a dressé un bilan de l’année 2025 tout en projetant la Roja vers son objectif ultime : la Coupe du Monde 2026. Le technicien ibère ne s’est pas caché derrière une fausse modestie. L’Espagne, selon lui, dispose de tous les atouts pour viser le sacre suprême.
Cette confiance s’appuie sur un cycle entamé avec méthode, une génération renouvelée et une identité de jeu assumée. La Roja, redevenue compétitive sur la scène européenne, entend désormais convertir sa régularité en titre mondial. Toutefois, loin d’un discours autocentré, De la Fuente a tenu à élargir le débat en soulignant l’extrême densité du plateau international.
Un Mondial 2026 annoncé comme le plus relevé de l’histoire
Le sélectionneur espagnol a insisté sur le fait que jamais une Coupe du Monde n’aura réuni autant de nations capables de prétendre au titre. Cette édition 2026, élargie et organisée sur le continent nord-américain, s’annonce comme l’une des plus ouvertes de l’histoire.
Dans cette optique, Luis de la Fuente a cité plusieurs sélections majeures : le Brésil, l’Argentine, l’Allemagne, la France et le Portugal. Mais un nom, plus inattendu pour certains, a retenu l’attention.
Le Maroc officiellement reconnu comme prétendant crédible
En intégrant le Maroc à cette liste restreinte de favoris potentiels, Luis de la Fuente a acté un changement de statut profond pour les Lions de l’Atlas. Cette reconnaissance, venant d’un sélectionneur européen de premier plan, n’a rien d’anodin. Elle s’inscrit dans une dynamique enclenchée depuis plusieurs années par la sélection marocaine.
Le parcours historique du Maroc lors de la Coupe du Monde 2022, conclu par une demi-finale retentissante, a durablement modifié le regard porté sur cette équipe. Depuis, les performances des sélections de jeunes ont confirmé que ce succès n’était ni accidentel ni isolé.
