Coupe du monde 2026 : les États-Unis durcissent l’accueil des supporters avec des interdictions et restrictions visant plusieurs pays.
À mesure que l’échéance mondiale approche, l’environnement autour de la Coupe du Monde 2026 se complexifie en dehors des terrains. Alors que les préparatifs sportifs et logistiques avancent en Amérique du Nord, des décisions politiques majeures viennent redessiner les contours de l’accueil des supporters. À Washington, une nouvelle proclamation présidentielle a profondément modifié les conditions d’entrée sur le sol américain pour plusieurs nationalités. Cette mesure suscite des inquiétudes et interrogations au sein des pays concernés.
Un climat politique qui s’invite dans l’organisation du Mondial
À six mois du coup d’envoi de la Coupe du monde organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique, l’administration américaine a choisi de durcir sa politique migratoire. Le président Donald Trump a signé, le mardi 16 décembre, un décret élargissant la liste des pays soumis à des interdictions ou à des restrictions d’accès au territoire américain.
Cette décision, officiellement motivée par des considérations de contrôle migratoire, intervient dans un contexte géopolitique déjà tendu. Elle place désormais l’événement sportif le plus suivi de la planète au cœur d’un débat politique aux répercussions internationales.
Interdictions totales : une liste qui s’allonge
Selon les termes de la proclamation présidentielle, plusieurs pays font désormais l’objet d’une interdiction totale d’entrée aux États-Unis. Le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Soudan du Sud, la Syrie, ainsi que les détenteurs de passeports délivrés par l’Autorité palestinienne rejoignent une liste déjà controversée.
Ils s’ajoutent à l’Iran et à Haïti. Ces deux nations, pourtant qualifiées pour la Coupe du monde, avaient été frappées par une mesure similaire quelques semaines auparavant. Pour les supporters de ces pays, la perspective d’assister aux rencontres disputées sur le sol américain s’éloigne considérablement, voire disparaît totalement.
Restrictions partielles pour le Sénégal et la Côte d’Ivoire
Plus préoccupant encore pour le football africain, quinze autres pays se voient imposer des restrictions partielles. Parmi eux figurent deux sélections majeures engagées dans la phase finale du Mondial : le Sénégal et la Côte d’Ivoire.
Concrètement, ces restrictions pourraient se traduire par des procédures de visas renforcées, des délais d’attente prolongés ou des refus accrus pour les supporters souhaitant se rendre aux États-Unis. Une situation qui complique sérieusement l’organisation des déplacements. Pour les fédérations concernées et leurs supporters, l’incertitude domine.
Le président américain a toutefois tenu à préciser que ces mesures ne s’appliqueraient ni aux diplomates ni aux athlètes. Les joueurs, les staffs techniques et les délégations officielles pourront donc entrer sur le territoire sans entrave, garantissant le bon déroulement sportif de la compétition.
