Le FC Barcelone au cœur d’un scandale : le contrat du Spotify Camp Nou attribué à une entreprise malgré un avis défavorable.
Le chantier de reconstruction du Spotify Camp Nou, symbole de la nouvelle ère du FC Barcelone, est aujourd’hui au cœur d’une tempête politico-financière. Selon Cadena SER, l’attribution du marché à l’entreprise turque Limak aurait été réalisée dans des conditions particulièrement opaques. Cela remet en cause la transparence et la rigueur de la direction blaugrana.
Une adjudication controversée dès le départ
Les documents internes du club révèlent que Limak avait obtenu la plus faible note technique parmi les entreprises candidates. Le rapport d’évaluation interne la classait dernière, avec moins de 50 points sur 100. La raison est un manque de clarté dans la proposition et d’exigences financières jugées excessives.
Malgré ce verdict sans appel, la direction du Barça a décidé d’écarter l’avis du comité technique, en le déclarant « non contraignant ». Quelques semaines plus tard, le règlement de sélection a été modifié, ouvrant ainsi la voie à la victoire de l’entreprise turque.
Un choix d’autant plus surprenant que Limak réclamait près de 200 millions d’euros de paiement anticipé, contre seulement 12 millions pour ses concurrents.
Des promesses intenables et un calendrier irréaliste
L’un des principaux arguments en faveur de Limak était la rapidité d’exécution du chantier. L’entreprise promettait un délai de livraison record, bien inférieur à celui de ses rivaux européens. Pourtant, selon Cadena SER, aucune justification technique n’a été apportée pour expliquer cette prouesse annoncée.
Pire encore, cette rapidité supposée s’est avérée être une illusion. Le chantier a déjà accumulé plusieurs mois de retard, et les délais initiaux ne sont plus tenables. Les sources internes évoquent un retard tel que le club pourrait déjà réclamer plus de 300 millions d’euros de pénalités, au rythme prévu d’un million d’euros par jour de retard.











