Éric Roy pourrait prolonger au Stade Brestois. Le coach breton discute avec la direction malgré des tensions financières sur son salaire.
Depuis son arrivée sur le banc du Stade Brestois en janvier 2023, Éric Roy a changé le visage du club. Initialement recruté pour assurer le maintien, il a transformé cette mission urgente en une dynamique pérenne. Sous sa direction, les résultats se sont stabilisés, puis améliorés.
Le club breton a connu une progression spectaculaire, au point de s’inviter cette saison dans la course à l’Europe. Cette performance constitue une véritable prouesse pour un effectif au budget limité.
Roy a su instaurer une culture de rigueur, tout en maintenant une proximité forte avec ses joueurs. Son influence se ressent dans l’équilibre tactique de l’équipe, mais aussi dans le climat du vestiaire.
Une prolongation souhaitée, mais encore floue
Le contrat de Roy expire en juin. Aucune annonce officielle n’a encore été faite, mais le technicien n’exclut pas une prolongation. Selon L’Équipe, des échanges sont planifiés avec Grégory Lorenzi, directeur sportif du club, dans les jours à venir.
En interne, l’avenir du coach divise. Certains dirigeants estiment qu’un cycle s’achève. D’autres, au contraire, voient en Roy un pilier essentiel pour continuer à structurer le projet sportif brestois.
Le rêve étranger freiné par la réalité
Roy n’a jamais exprimé publiquement le souhait de quitter Brest. Pourtant, il nourrit une ambition personnelle de travailler en Angleterre ou en Espagne. Il rêve d’exporter ses méthodes, de se mesurer à d’autres contextes tactiques.
Cependant, des considérations personnelles pourraient freiner cette éventuelle expatriation. L’attachement familial et la stabilité actuelle en Bretagne comptent dans la balance. En l’absence d’offres concrètes émanant de clubs étrangers, l’option Brest reste la plus réaliste à court terme.
Un désaccord financier sur fond de droits TV
Le principal frein à une prolongation immédiate semble être d’ordre financier. Une première offre avait été formulée en décembre dernier, sans qu’un accord ne soit trouvé. D’après L’Équipe, Roy perçoit actuellement 70 000 € brut par mois. Le club serait disposé à monter jusqu’à 100 000 €, mais reste limité par ses ressources.
Ce contexte budgétaire tendu impose des choix stratégiques. L’équilibre financier du Stade Brestois reste fragile. Le club ne peut se permettre de s’aligner sur des standards salariaux hors de portée.