Pape Thiaw dénonce un profond manque de respect après Sénégal-Brésil, pointant une organisation inéquitable avant le match.
La rencontre amicale entre le Sénégal et le Brésil, disputée ce samedi, n’a pas seulement laissé un goût amer sur le terrain. Au-delà d’une prestation nettement dominée par la Seleção, c’est en salle de presse que les tensions se sont cristallisées. Pape Thiaw, sélectionneur des Lions, a exprimé une colère contenue mais ferme, pointant du doigt des dysfonctionnements organisationnels qu’il juge graves et préjudiciables. Un épisode qui relance le débat sur le traitement réservé aux sélections africaines lors des grandes affiches internationales.
Une frustration sportive renforcée par un contexte tendu
Alors que le Sénégal espérait valider une dynamique positive contre un adversaire prestigieux, le match a rapidement tourné à l’avantage du Brésil. Les hommes de Thiaw se sont inclinés 2-0. Une défaite que le sélectionneur a assumée, tout en soulignant que l’attitude de ses joueurs n’était pas en cause. La véritable source de son irritation se situe ailleurs : dans l’organisation même de l’événement.
Selon ses propos, un accord clair avait été posé en amont du match : aucune des deux équipes ne devait s’entraîner sur la pelouse du stade la veille de la rencontre. Une mesure censée garantir l’équité, mais qui n’a pas été respectée.
Un entraînement brésilien qui change tout
Pape Thiaw a révélé que la Seleção avait bénéficié d’un entraînement complet sur le terrain du match, contrairement au Sénégal. Une décision vécue comme un affront par le staff sénégalais, surtout à ce niveau de compétition internationale.
« C’est un cri de cœur », a déclaré le sélectionneur, visiblement affecté. « Les organisateurs ne nous ont pas respectés. Ils avaient dit qu’à la veille du match, les deux équipes ne s’entraîneraient pas sur la pelouse. Mais le Brésil s’est entraîné sur le terrain et nous non. »
Pour lui, l’accès à la pelouse n’était pas un simple privilège logistique, mais bien un élément déterminant de la préparation. La reconnaissance du terrain, essentielle pour ajuster les déplacements, la prise d’appuis et l’approche du match, a fait défaut aux Lions.
Un manque d’équité qui alourdit une soirée compliquée
Pape Thiaw n’a pas cherché à masquer sa déception. « Nous, on n’a pas pu faire la reconnaissance. C’est du manque de respect », a-t-il insisté devant les journalistes. Une sortie rare, tant le technicien sénégalais se montre habituellement mesuré dans ses déclarations publiques.













