Le père de Lamine Yamal affirme que son fils n’a révélé qu’une infime partie de son talent et dénonce les critiques venues de Madrid.
À l’issue du match nul spectaculaire entre le FC Barcelone et l’Inter Milan, une déclaration a marqué les esprits. Mounir Nasraoui, père de Lamine Yamal, s’est exprimé avec émotion au micro de El Chiringuito.
Son discours, loin des convenances diplomatiques, a mis en lumière l’investissement profond de la famille dans l’ascension du jeune prodige catalan. Une voix sans filtre, portée par la passion et la défense de son fils face aux critiques venues de Madrid.
« Lamine travaille depuis ses cinq ans »
Dans cet entretien, Nasraoui a tenu à rappeler les origines du parcours de Lamine. Le jeune ailier formé à La Masia n’a pas découvert l’exigence du haut niveau par hasard.
« Il travaille depuis ses cinq ans, personne ne pourra l’arrêter. »
Le père du joueur insiste : ce que le public découvre aujourd’hui n’est qu’une infime partie du potentiel réel de son fils.
« Ce que vous voyez, ce n’est même pas 10 % de ce qu’il peut donner, je vous le promets. »
Lamine Yamal ne veut pas être comparé
Face à l’enthousiasme médiatique, certains observateurs ont déjà tenté de comparer Lamine Yamal aux plus grandes icônes du football. Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Diego Maradona… des noms qui pèsent lourd.
Mais Nasraoui refuse ces analogies.
« Il ne se compare pas à Messi, Ronaldo ou Maradona. Il est Lamine. Il veut être un exemple pour son quartier. »
Cette volonté d’ancrage dans le réel souligne une approche humble, centrée sur les racines et les valeurs. Pas de culte de la personnalité, mais l’envie de représenter les siens et de faire rêver les plus jeunes.
Une réponse aux critiques venues de Madrid
Le père de Lamine a profité de sa prise de parole pour adresser un message clair. À Madrid, certaines critiques émergent régulièrement autour de son fils. Les raisons ? L’identité catalane, les rivalités historiques entre clubs, ou simplement le talent précoce du joueur.
« Il joue aussi pour la sélection espagnole, pas seulement pour le Barça. Il donne tout pour les deux camps. »
Nasraoui déplore le manque d’objectivité de certains médias de la capitale. Il appelle à soutenir les jeunes talents plutôt qu’à les diviser selon des appartenances géographiques ou politiques.
« Tout le monde devrait être fier d’un jeune de 17 ans qui a déjà joué 100 matches avec le Barça. »













