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Balerdi, un capitaine trop fébrile pour l’OM ?

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Balerdi, le maillon faible de la défense marseillaise?
Balerdi, le maillon faible de la défense marseillaise? ©Alamy

Adil Rami critique Leonardo Balerdi, capitaine de l’OM, jugé trop fébrile pour incarner le rôle de leader défensif.

L’Olympique de Marseille traverse une période compliquée, et la défense cristallise une grande partie des critiques. Invité dans l’émission Génération After sur RMC Sport, Adil Rami a livré une analyse franche sur Leonardo Balerdi, actuel capitaine de l’OM. L’ancien champion du monde 2018, qui connaît parfaitement la pression du Vélodrome, estime que l’Argentin peine à assumer son rôle de leader.

Un brassard qui pèse plus qu’il ne valorise

Porter le brassard de capitaine à Marseille n’a jamais été anodin. Adil Rami l’a rappelé : la responsabilité dépasse le cadre strict du terrain. À ses yeux, Leonardo Balerdi ne parvient pas à incarner ce rôle. Selon lui, le défenseur central commet trop d’erreurs techniques et manque de régularité. « Ce n’est pas un leader », résume sans détour l’ancien Marseillais.

Depuis plusieurs saisons, l’OM peine à retrouver un véritable patron en défense. Rami regrette ce manque de régulation, essentiel pour stabiliser une arrière-garde. Un capitaine doit savoir couvrir son partenaire, replacer ses milieux défensifs et exiger le repli des attaquants. Des qualités qu’Adil Rami ne retrouve pas chez Balerdi, malgré ses qualités intrinsèques.

Leonardo Balerdi, cible des critiques

Ces dernières semaines, Leonardo Balerdi est régulièrement pointé du doigt. Ses erreurs individuelles pèsent lourd dans les résultats de l’équipe. Pourtant, Rami nuance : le joueur possède des qualités, mais on lui a donné un rôle trop exigeant. Endosser le costume de leader à Marseille demande une maturité et une assurance qu’il n’a pas encore atteintes.

L’OM reste un club unique en France. L’intensité du public et l’exigence constante rendent chaque performance scrutée à la loupe. Adil Rami le rappelle : un brassard à l’OM « c’est lourd à porter ». Cette pression supplémentaire peut fragiliser des joueurs encore en construction, surtout lorsque les résultats ne sont pas au rendez-vous.

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