John Textor veut racheter Wolverhampton, en pleine crise sportive et populaire. Fosun résiste, mais l’avenir des Wolves reste incertain.
L’avenir de Wolverhampton Wanderers s’écrit dans la tourmente. Alors que le club végète à la dernière place de la Premier League, un nom refait surface : John Textor. L’homme d’affaires américain est connu pour son modèle de multi-propriété dans le football. Selon The Athletic, l’ancien actionnaire de Crystal Palace a formulé une offre estimée à 460 millions d’euros pour reprendre les Wolves, aujourd’hui détenus par le conglomérat chinois Fosun International.
Wolverhampton en crise sportive et populaire
Le week-end dernier, la défaite dans les dernières minutes contre Burnley a ravivé la colère des supporters. Depuis 2016, Fosun gère le club avec ambition, mais la dynamique s’est effondrée. Les Wolves n’ont remporté aucun match de championnat depuis le début de la saison. Les supporters réclament du changement. Et Textor, flairant l’opportunité, semble prêt à s’engouffrer dans la brèche.
Une offre colossale pour séduire Fosun
D’après The Athletic, John Textor aurait soumis une proposition de 160 millions d’euros en numéraire et 300 millions en actions pour acquérir Wolverhampton.
Une offre ambitieuse, qui viserait à intégrer le club anglais à son groupe Eagle Football Holdings (EFG), déjà propriétaire de plusieurs entités en Europe et en Amérique du Sud :
- Olympique Lyonnais (France)
- Botafogo (Brésil)
- RWDM Bruxelles (Belgique)
Textor apprécierait particulièrement la politique de recrutement portugaise du club anglais, réputée depuis l’ère Jorge Mendes et Nuno Espírito Santo. Cette approche correspond parfaitement à son modèle, axé sur la détection et la valorisation de talents sud-américains en Europe.
Fosun nie vouloir vendre le club
Malgré l’intérêt manifeste de Textor, les dirigeants de Fosun continuent d’affirmer qu’aucune vente n’est envisagée. Le groupe chercherait simplement des investisseurs externes pour renforcer la structure financière du club. Pourtant, la situation économique inquiète. Les recettes stagnent, le classement s’effondre, et les tensions avec les fans fragilisent la direction. Une cession à un investisseur étranger pourrait représenter une issue politique autant que stratégique.
